Le directeur général adjoint du club a tout d'abord rappelé les raisons qui ont conduit le club à prendre cette décision : "En début de saison, le club avait pris la décision d'assouplir les modalités de déplacement pour permettre au plus grand nombre de se rendre aux matches par leurs propres moyens. Cela ne s'est pas mal passé malgré un petit nombre d'incidents. Contre Lyon, leur ampleur et leur nombre ont augmenté. On est contraints de revenir à ce qui se faisait la saison précédente".
Quant à la possible disproportion de cette réponse face aux actes commis, il a tenu à précisé qu'il s'agissait d'une décision prise par le PSG indépendamment des pouvoirs publics, dans le but d'éviter un nouveau drame : "On ne va pas attendre qu'il y ait un drame pour agir. Sous le tunnel de Fourvière, des supporters ont jeté des fumigènes alors que des voitures roulaient. On est inquiets par le coté irréfléchi de certaines actions. Si l'un de ces fumigènes était tombé sur un véhicule, il y aurait pu avoir un drame. Et ça, on ne peut pas se le permettre".
Enfin, il a tenu à justifier cette décision par la difficulté qu'éprouve le club à contrôler ses supporters pendant les déplacements : "Les problèmes ont lieu pendant les trajets, où le club possède des moyens très limités. On n'a pas d'autres solutions que de reprendre les déplacements en main. Mais c'est une solution médiane. On aurait pu encore aller plus loin en interdisant les déplacements" a-t-il rappelé.