Publié le 22 Octobre 2014 à 15h02 par Ted75
Ce mardi soir, le PSG a fait le strict minimum sur la pelouse de l'Apoel Nicosie. Un but tardif de Cavani et le club parisien conserve sa place de leader de son groupe en Ligue des champions. Mais pour la manière, c'était encore loin d'être convaincant...
Homme du match :
Cavani (7) : Par défaut. L'attaquant uruguayen a sauvé le PSG d'un nul qui aurait ressemblé à une bien mauvaise opération. Il s'est arraché pour se faire sa place entre deux défenseurs dans la surface adverse et finalement pousser la balle au fond. Et a salué cette réalisation par une joie différente que celle de vendredi dernier. Un petit message pour Mr Rainville ?
Reste de l'équipe :
Sirigu (5.5) : Auteur d'une belle parade d'entrée (3e), le gardien italien a globalement eu peu de travail.
Van der Wiel (4.5) : Le Néerlandais retomberait-il dans ses travers de sa première saison parisienne ? En difficulté défensivement, timide offensivement, il a vécu une soirée compliquée.
T. Silva (5) : Pour son retour de blessure, c'est encourageant même si le capitaine parisien a logiquement rencontré des soucis de repères.
D. Luiz (6) : Deux sauvetages sur sa ligne, dont un de la tête qui a été déterminant (57e), et un sens du placement qui l'a sauvé à plusieurs reprises. Le parfum de l'Europe lui convient bien visiblement.
Maxwell (5) : Contrairement au match de Lens, le latéral brésilien s'est fait discret dans son couloir.
T. Motta (4) : Trop statique, l'Italo-brésilien n'a pas influé sur le jeu parisien comme à l'accoutumée.
Verratti (4.5) : Une déception. Il n'a pas assez pris ses responsabilités au milieu de terrain, même s'il n'avait pas beaucoup de solutions autour de lui. Remplacé par Bahebeck (70e), auteur d'une bonne remise vers Cavani sur le but parisien.
Matuidi (5) : Il a eu le mérite de se battre jusqu'au bout. Quand il a réussi à prendre le couloir gauche, il n'a pas su donner de bons ballons.
Pastore (4) : Comme Verratti, le manque de mouvements et de solutions devant lui l'a desservi. Du coup, il a connu un déchet monstrueux au niveau de ses transmissions. Jamais dans le bon tempo. Remplacé par Cabaye (70e).
Lucas (4) : Hormis une frappe trop croisée (64e), il n'a encore pas fait le poids sur son côté droit. On se demande où est sa marge de progression parfois. A cédé sa place à Chantôme pour les dernières minutes.
Blanc : L'entraîneur parisien a semblé aussi apathique que son équipe sur son banc. Les matches passent et la stratégie reste la même. Une possession de balle trop stérile, des joueurs perdus, qui foncent tête baissée sans véritable fil conducteur. Ce match a encore mis en lumière les carences de cette équipe.
