L1 PSG : Guingamp : Notes > Paris sans forcer, Ibra enfin buteur

Homme du match :

Pastore (7) : Il est sans doute le joueur qui pourrait être le grand perdant à l'heure des choix dans les grands matches. Loin d'être titulaire dans la supposée équipe-type, Pastore répond pourtant présent. Pour sa deuxième titularisation d'affilée, l'Argentin a réussi à faire ce liant milieu-attaque qui manque tant au PSG parfois. Et il a surtout ouvert la marque sur une frappe bien placée (18e). Remplacé par Verratti (75e).

Reste de l'équipe :

Trapp (6) : Auteur d'une bonne parade sur un coup franc lointain de Salibur (44e), le portier allemand a par ailleurs été rassurant dans ses sorties aériennes.

Van der Wiel (6.5) : Le Néerlandais a encore été performant dans son couloir. Quand l'équipe attaque, a la possession de balle, il peut se rendre utile avec une bonne qualité de centres, dont l'un a failli être décisif pour Cavani (4e). C'est quand il doit défendre que le souci se pose pour lui. Remplacé par Thiago Silva (65e), qui a tenu la baraque derrière.

Marquinhos (6.5) : Bien plus rassurant qu'à Reims samedi. Avec des interventions bien senties grâce à un sens du placement toujours juste. A glissé à droite après la sortie de Van der Wiel.



D. Luiz (6) : Pas forcément le match le plus propre, avec notamment un oubli dans la surface sur un coup franc guingampais.

Maxwell (5.5) : Le Brésilien n'est pas au top physiquement en ce début de saison. On le sent dans ses montées, plus rares et moins tranchantes. Mais il adresse un bon centre en retrait vers Ibrahimovic (18e), qui lui a rendu la pareille en seconde période sur une occasion qu'il loupe face à Lössl.

T. Motta (5) : Très peu en vue, le milieu parisien s'est vraiment contenté du minimum. Et a parfois oublié de défendre sur les contres adverses.

Matuidi (4) : Qu'il est loin le Matuidi précis et buteur. Depuis son doublé en sélection, l'international français semble accuser le coup. Beaucoup de déchet balle au pied et une activité moins importante que d'habitude sur le terrain.



Di Maria (5.5) : Qu'il est difficile à noter. Car sa prestation a vraiment été quelconque pendant 75 minutes entre pertes de balle, mauvais choix sur son côté droit. Mais il finit son match avec un bilan d'un but, en étant à l'affut d'une frappe mal repoussée par Lössl, et d'une passe décisive pour Ibrahimovic. Remplacé par Lavezzi (84e).

Cavani (4) : Gaguesque. Il avait pourtant débuté par une grosse occasion avortée par Lössl (4e). Mais après, le néant. On retiendra notamment son loupé après le penalty raté par Ibrahimovic, où il se loupe complètement, au point de provoquer les railleries sur les réseaux sociaux...



Ibrahimovic (6.5) : On le sent encore emprunté le Suédois, preuve qu'il n'a pas retrouvé l'intégralité de ses moyens. Mais il est encore capable de gestes de classe comme cette frappe du gauche lobée qui frôle la lucarne (19e). Auteur également d'un coup franc repoussé par Lössl, il est impliqué sur les trois buts : une passe décisive pour Pastore, une frappe mal repoussée par le portier adverse qui amène le but de Di Maria, et une réalisation du pointu, servi par l'ancien du Real. Il aurait même pu se rapprocher du record de Pauleta (il en est à deux unités aujourd'hui) sans un penalty manqué en fin de match (87e).



Blanc : L'entraîneur parisien a procédé à six changements par rapport à Reims et son onze de départ s'est rapproché de l'équipe-type, Thiago Silva et Verratti mis à part. Quid de la situation de Pastore ? L'Argentin a été performant mais difficile de sortir un joueur du onze-type. Cela va être le casse-tête à venir pour le Cévenol.