L1 PSG : Souvenirs de... PSG-Rennes

Quand les entraîneurs étaient menacés

Dans le passé, deux PSG-Rennes ont suscité pas mal d'interrogations pour le président du club de l'époque. Laurent Perpère, en novembre 2000, et Pierre Blayau, en décembre 2005, s'interrogeaient en effet sur le sort de leur entraîneur. Philippe Bergeroo en 2000 et Laurent Fournier en 2005.

Le 28 novembre 2000, Paris sort de trois revers en quatre matches et le cas Bergeroo est alors dans toutes les discussions. Son incapacité à gérer la génération Anelka est au centre de tous les débats. Leader un mois auparavant, le club semble en perte de confiance. Fait cocasse, l'entraîneur d'en face, un certain Paul Le Guen, joue également sa tête. Et c'est ce dernier qui s'en tirera le mieux. Grâce à un lob subtil de Cyril Chapuis, Rennes l'emporte d'une courte tête (0-1). Le Guen sauve sa tête, pas Bergeroo, limogé quelques jours plus tard après un Sedan-PSG de sinistre mémoire (5-1).



Le 10 décembre 2005, Laurent Fournier est à peu près dans la même situation. Après un début de saison tonitruant (3 victoires de rang), le PSG est peu à peu rentré dans le rang. Le collectif ne fonctionne pas et on reproche à Fournier son manque de caractère face à un groupe qui n'en manque pas. Blayau pense alors à mettre fin au contrat de Fournier avant ce PSG-Rennes. Mais la victoire parisienne signée Pauleta, auteur d'un doublé (2-0, le deuxième but en vidéo ci-dessous), permet à l'entraîneur parisien de rester en sursis. Pas pour longtemps puisqu'il sera viré à la trêve hivernale...

Le chef d'œuvre d'Amara Diané

Plus d'un an et demi avant d'empêcher le PSG de descendre en Ligue 2, Amara Diané a vécu une soirée magique un soir d'octobre 2006. Le 28 plus précisément. 13e à ce moment-là, le PSG de Guy Lacombe doit l'emporter face à Rennes. La partie est tendue jusqu'à un éclair signé de l'Ivoirien. L'attaquant parisien dribble un, deux, trois, quatre, cinq joueurs rennais, avant d'ajuster le gardien Pouplin d'une frappe bien placée juste avant la pause (1-0, voir ci-dessous) ! Le seul but d'un match qui sera l'arbre qui cache la forêt. Puisque le club sera même lanterne rouge avant un déplacement à Lens début avril et se maintiendra dans les dernières journées. Buteur lors de cette rencontre à Lens, Diané signera encore un raid gagnant dont il a le secret lors d'un match épique face au Mans (2-1) dans un Parc des Princes électrique (voir encore ci-dessous).

L'hommage manqué à Borelli

Ce 6 octobre 2007, le PSG pleure la disparition d'un ancien illustre président. Francis Borelli vient de décéder à l'âge de 75 ans. L'hommage du Parc est poignant et les deux minutes de silence sont émouvantes (voir ci-dessous). On retiendra surtout cette image, ce silence. Car sur le terrain, les joueurs ne sont pas à la hauteur. Le Stade Rennais se prend un malin plaisir de se balader dans la défense parisienne et l'emporte assez aisément grâce à des buts de Jérôme Leroy, Jimmy Briand et Sylvain Wiltord. Marcos Ceará a un temps égalisé mais les hommes de Paul Le Guen, remplis de lacunes, ont fini par céder (1-3). On ne retiendra vraiment que l'hommage vibrant à l'homme à la sacoche...

Quand Paris ne gagne pas à 11 contre 9...

17 novembre 2012, le PSG d'Ancelotti vit alors une de ses rares périodes sombres de la saison. Restant sur un revers à domicile face à St Etienne (1-2) et un nul au courage à Montpellier (1-1), Paris doit renouer avec le succès face à Rennes. Sans Ibrahimovic suspendu, cette rencontre sera bien particulière. Romain Alessandrini douche tout le Parc en ouvrant le score sur une superbe reprise (0-1, 13e). Mais le masqué Nenê égalise sur un subtil lob après une passe lumineuse de Pastore (1-1, 21e). Paris va mieux, d'autant que Costil se fait expulser quasiment dans la foulée (25e). Mais un coup franc de Julien Féret surprend Sirigu et éteint à nouveau le Parc (1-2, 35e).

Même en supériorité numérique, Paris semble crispé. Surtout qu'après la pause, Makoun se fait exclure à son tour. A 11 contre 9, le PSG fait le siège. Mais rien n'y fait. Il y a toujours un pied, une tête, une parade du gardien remplaçant, Ndiaye, qui repoussent les offensives parisiennes. Paris s'incline une deuxième fois d'affilée à domicile. Un revers exceptionnel puisque le club de la capitale restera un an et demi invaincu en championnat au Parc. Jusqu'à un soir de mai 2014 face à... Rennes (1-2), qui viendra gâcher la fête alors que le club était sacré champion avant même la rencontre...

Résumé du match de 2012 :


Résumé du match de 2014 :