L1 PSG : Souvenirs de... Bordeaux-PSG

Quand Okocha marquait de son empreinte sa première

8 aout 1998 : le PSG ouvre la saison à Bordeaux. Déplacement périlleux pour une équipe qui se reconstruit après le départ de plusieurs cadres et du président Michel Denisot. Sous la houlette d'Alain Giresse, ancien de la maison girondine, Paris va vivre un match plutôt compliqué face au futur champion de France. Le duo Laslandes-Wiltord est déjà au top et permet aux Girondins de mener 2-0 à l'heure de jeu. Giresse décide alors de faire entrer un certain Jay-Jay Okocha, amené par Charles Bietry et acheté près de 100 millions de Francs après une Coupe du monde brillante en France. Arrivé avec une réputation flatteuse, le Nigérian va se signaler deux minutes seulement après son entrée en jeu. Avec un but encore mémorable aujourd'hui et sans doute l'un des plus beaux marqués en championnat (voir ci-dessous).



Bordeaux ajoutera ensuite un nouveau but et scellera son succès face aux Parisiens (3-1). Mais on retiendra surtout cette belle première qui ne sera pas malheureusement pas suivie. Trop irrégulier, Okocha ne marquera que 4 buts lors de sa première saison mais se distinguera par quelques belles passes décisives, dont une face à Monaco pour Lachuer avec à l'origine sa fameuse roulette (voir ci-dessous).

Quand Paris ratait deux penalties...

En ce 11 mai 2004, Paris joue encore le titre de champion. Mais ses espoirs vont s'amenuiser à Chaban-Delmas. Tout ça, en partie, en raison d'une histoire de penalties. Feindouno ouvre le score dans la première demi-heure (1-0, 22e), mais Paris obtient un penalty juste avant la pause. Pauleta ne voulant pas tirer face à ses anciens partenaires, le capitaine Déhu s'élance et voit sa tentative repoussée par Ramé, l'actuel entraîneur des Girondins. Paris est assommé et se fait de nouveau surprendre après la pause par le même Feindouno (2-0, 50e). Paris a alors une occasion de réduire la marque dans la foulée grâce à un nouveau penalty. Et là survient une altercation de cour d'école. Déhu ne voulant pas tirer à nouveau, Ljuboja et Reinaldo se disputent le droit de tenter ce penalty. Heinze cherche à les calmer mais il abdique très vite face à l'entêtement des deux hommes (voir ci-dessous). Le Brésilien a finalement gain de cause mais voit lui aussi son essai détourné par le portier bordelais. Finalement, Bordeaux s'impose 3-0 et Paris voit filer le titre...

Quand Paris se prenait une volée et un bijou de Gourcuff

11 janvier 2009 : il fait froid en Gironde et le PSG s'y déplace après avoir d'accompli une première partie de saison exemplaire où il s'annonce comme un des sérieux prétendants au podium. Mais cette visite de Bordeaux va vite se transformer en cauchemar. Dépassés dans tous les secteurs, les Parisiens vont prendre l'eau face aux hommes de Laurent Blanc. Menés 2-0 à la pause, ils ne trouvent pas les ressources pour revenir dans la partie. Pis, un chef-d'œuvre de Gourcuff va les enterrer. A la 70e minute, le milieu français se joue de Armand et de Traoré, avant de battre Landreau d'une frappe pure. Un enchaînement de haute volée (voir ci-dessous). Paris est humilié avec un quatrième but inscrit en fin de match par Fernando. L'addition est lourde face au futur champion de France...

Quand Ibrahimovic pète un plomb

C'était l'an dernier, le 15 mars 2015, lors de la dernière confrontation entre les deux clubs à Bordeaux. Paris sort d'un exploit en Ligue des champions en ayant éliminé Chelsea à dix contre onze. Les jambes encore lourdes, les Parisiens se déplacent à Bordeaux et jouent le titre. Mais ils n'y sont pas vraiment dans l'esprit et Sané ouvre logiquement le score (1-0, 18e). David Luiz sort sur blessure, imité en seconde période par Yohan Cabaye alors qu'il venait d'entrer en jeu. Une véritable hécatombe. Ibrahimovic a pourtant égalisé entre-temps en profitant d'une mésentente dans la défense bordelaise (1-1, 50e). Mais Khazri s'est empressé de redonner l'avantage pour les siens (2-1, 70e). Paris ne se désunit pas pour autant et obtient un penalty transformé par Ibrahimovic (2-2, 85e). Vient alors le fait du match. Mr Jaffredo ne voit pas une passe en retrait volontaire adressée par Sané à son gardien, qui s'empare du ballon à la main. Fou furieux, Ibrahimovic le signale à l'arbitre, qui fait signe de jouer. Sur le contre, Rolan marque le but de la victoire pour les Girondins (3-2, 89e).



Nullement calmé, l'attaquant suédois va provoquer la une des journaux en traitant la France de «pays de merde» (sic) (voir ci-dessous). Il a tenté de se rattraper depuis en clamant «Vive la France» lors de la fête d'après-titre l'an dernier et en participant aux «Enfoirés» en janvier dernier.