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PSG : Ibrahimovic, sa saison la plus compliquée

Publié le 26 Mai 2016 à 11h21 par Ted75
PlanètePSG vous propose de replonger dans les quatre saisons parisiennes de Zlatan Ibrahimovic. Troisième volet avec la saison 2014-2015. Sa saison la plus compliquée entre blessures, méformes et polémiques.
Tout partait pourtant bien. Mais tout s'est si mal enchaîné. A l'été 2014, Ibrahimovic clame haut et fort son amour pour le PSG : «Je suis sous contrat jusqu'en 2016, J'aurais 34 ans et je ne me vois pas continuer à jouer au plus haut niveau à cet âge-là. Donc la réponse est-ce que je finirai ma carrière à Paris ? Probablement oui. (...) Encore deux ans et je regarderai les matches à la télévision. (...) Plus le temps passe et plus je me sens comme un vrai Parisien. Je comprends mieux les gens, la ville la culture. Et ma famille se sent aussi très bien ici. S'ils sont heureux, je suis heureux. Tout ce passe comme je l'avais prévu, ce que je vis ici est très spécial». Des déclarations qui font suite à une tournée asiatique conclue par un succès en Trophée des champions face à Guingamp (2-0). Avec deux buts signés «Ibra». Très affuté, le Suédois inscrit à nouveau un doublé à Reims mais n'empêche pas le nul lors de la première journée du championnat (2-2). La suite sera plus laborieuse...

Sa fameuse «talalgie»


En ce mois d'aout 2014, le PSG patauge. Et perd des éléments importants. Après la blessure de Thiago Silva, qui le tiendra éloigné des terrains plus de deux mois, Zlatan Ibrahimovic doit sortir sur blessure lors d'un PSG-Bastia (2-0). Touché aux côtes flottantes, le Suédois revient tout de même assez rapidement. Le temps de signer un joli triplé face à Saint-Etienne lors d'un large succès parisien fin aout (5-0, voir vidéo). Ce triplé est toutefois l'arbre qui cache la forêt.



Emprunté lors d'une rencontre face à Lyon fin septembre (1-1), l'attaquant parisien disparaît ensuite des radars durant plus d'un mois et demi. La cause ? Une «talalgie». Un mot à la mode en cet automne. Serge Isidro, podologue du sport, en avait apporté une définition pour le site du Figaro : «Il existe deux types de talalgie. La première, l'aponévrosite plantaire, est fréquente chez les sportifs de haut niveau, notamment chez les basketteurs. Elle avait privé Joakim Noah de l'Euro en 2013. Il s'agit d'une inflammation, une sorte de tendinite à un stade bien avancé. Imaginez une enveloppe qui recouvre plusieurs muscles au niveau de la voute plantaire qui vont s'insérer sur le talon provoquant une inflammation. Sans avoir de certitude, on peut imaginer qu'Ibrahimovic souffre de cette pathologie». Une blessure peu fréquente et qui va pénaliser le grand numéro 10 du PSG...

Un retour poussif


De retour en entrant en jeu face à l'OM en novembre (2-0), le Suédois tarde à être convaincant dans le jeu. Ses prises d'appui ne sont pas les mêmes et il a du mal à peser sur le jeu de l'équipe. Il prend le temps tout de même d'inscrire un joli doublé face à Nantes en décembre, dont un coup franc limpide (voir vidéo). Et marque également en poule de Ligue des champions à Barcelone, sans en empêcher la défaite (3-1). Il attend 2015 pour monter en puissance.



Buteur d'abord sur penalty, à Saint-Etienne (0-1) et à Lyon (1-1), il marque dans son style caractéristique en puissance face à Caen (2-2). Il en profite pour montrer des tatouages en soutien à un programme alimentaire mondial à l'ONU (voir ci-dessous). Entré au musée Grévin la semaine d'avant, Ibrahimovic prend une autre dimension dans la capitale (voir encore plus bas). On le voit de plus en plus en dehors des terrains en préparation, sans doute, de son après-carrière. Mais c'est bien en Ligue des champions qu'on l'attend davantage...




En quatre jours, Ibrahimovic perd pied


En 8e de finale de Ligue des champions, le PSG rencontre Chelsea. A l'aller, «Ibra» ne marque pas mais se procure bon nombre d'occasions (1-1). Au retour, il veut se racheter. Mais à la demi-heure de jeu, un tacle mal maîtrisé sur Oscar lui vaut un rouge direct. Sévère (voir plus bas). Le Suédois quitte ses partenaires, qui vont réussir un formidable exploit à 10 contre 11 en éliminant les Blues (2-2 ap). Remonté après la rencontre, il comparera les joueurs de Chelsea à des «bébés» par rapport à leur réaction après son geste. Une période compliquée pour l'attaquant star.



Car à peine quatre jours plus tard, Paris se déplace à Bordeaux avec un revers à la clé malgré un doublé du Suédois (3-2). La polémique interviendra après la rencontre lorsqu'il traitera la France de «pays de merde» (sic). Un fait qui fera la une des journaux et provoquera une immense polémique. Il devra livrer une interview pour le site du club afin de s'excuser de ses paroles malencontreuses. Mais vexé de l'ampleur de cette polémique, il répond de la meilleure manière par un triplé face à Lorient quelques jours plus tard (3-2). Après son troisième but, il aura un geste explicite envers le public pour leur demander de se taire... (voir tout en vidéo).





Un record pour tout effacer


Au mental, Ibrahimovic finit bien la saison. Et dépasse la barre des 100 buts avec le club face à Saint-Etienne, en demi-finale de Coupe de la Ligue (4-1, voir vidéo). Il bat ainsi Dominique Rocheteau. Il inscrit un doublé trois jours plus tard en finale de Coupe de la Ligue face à Bastia (4-0). Mais ne peut empêcher l'élimination en quart de finale de Ligue des champions. Suspendu à l'aller face au Barça (1-3), il participe au retour mais l'a joue trop individualiste au Camp Nou (2-0).



Il achève cette saison de meilleure manière avec un beau doublé contre Guingamp, dont un bel enchaînement dans la surface (voir vidéo). Ses stats sont moins impressionnantes que les deux saisons précédentes au bout d'un exercice plutôt éprouvant pour lui. Mais il prouve encore son importance dans les rendez-vous nationaux...



Ses stats 2014-2015 avec le PSG


Ligue 1 24 matches, 19 buts, 6 passes décisives.
Coupes 6 matches, 7 buts, 2 passes décisives.
Ligue des champions 6 matches, 2 buts.
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