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PSG : Paris peut-il filer vers le triplé ?

Publié le 07 Avril 2017 à 14h20 par Ted75
Depuis la victoire en Coupe de la Ligue face à Monaco samedi dernier (4-1), la confiance semble être revenue au PSG. La déconvenue en Ligue des champions face au Barça est désormais lointaine et le club de la capitale se prend à rêver désormais d'un triplé en cette fin de saison. Ambition réaliste ?
Du désespoir à l'espoir. Au soir du 8 mars dernier, le PSG était au fond du trou. Et on se disait tous que la fin de saison serait amère, avec un groupe démobilisé et pas prêt mentalement à combattre dans les compétitions nationales restantes. Et puis est arrivée cette finale de Coupe de la Ligue face à Monaco. Samedi dernier, au Parc OL, les Parisiens ont retrouvé leur niveau de jeu brillant de début 2017 qui leur avait notamment permis d'étriller le Barça lors du 8eme de finale aller de C1 (4-0). Un succès qui, selon certains, pourrait amener Paris à prendre un ascendant psychologique sur Monaco dans les autres compétitions. Vraiment ?

Paris, une équipe dans la réaction plutôt que dans l'action


Les faits sont intraitables cette saison : le PSG n'a jamais été aussi bon que lorsqu'on ne l'attendait pas. Les exemples sont nombreux. En septembre dernier, alors que l'équipe restait sur deux résultats ternes (une défaite à Monaco, un nul à domicile face à St Etienne) et que le feuilleton Ben Arfa débutait (le Français avait été écarté du groupe), elle est parvenue à hausser son niveau de jeu pour faire un gros match face à Arsenal (1-1). Idem fin novembre. La patte Emery tarde à convaincre et une semaine importante s'annonce avec des déplacements à l'Emirates pour affronter Arsenal et à Lyon. Au final, deux rencontres bien négociées avec un nul (2-2) suivi d'un succès (1-2).



Plus récemment, Paris était loin d'être favori face au Barça et a pourtant surclassé le club catalan au Parc des Princes (4-0). Il a fait de même au Vélodrome, face à l'OM (1-5), puis face à Monaco dans cette finale de Coupe de la Ligue (4-1), alors que tous les observateurs annonçaient un sacre princier. Aussi brillant dans la peau de l'outsider que déconcertant dans celle du favori...

Des couacs retentissants


Malheureusement, si le PSG en est à arrivé à devoir se battre pour le titre de champion et s'est retrouvé éliminé en Ligue des champions, c'est bien pour une raison. Depuis le début de la saison, combien de fois le club de la capitale a déçu ses supporters ? En septembre, la défaite à Toulouse (2-0) était aussi inattendue que décevante tant la manière a prêté à discussion. Et que dire de ce mois de décembre. Après le succès à Lyon que l'on a évoqué, Paris a enchaîné face à Angers (2-0), avant de s'écrouler sur la pelouse de Montpellier au terme d'un non-match (3-0).



Quelques jours plus tard, c'est la première place du groupe en C1 qui a échappé à Paris avec un nul piteux face à Ludogorets (2-2). Moins de deux semaines après, rebelote à Guingamp (2-1) avec des comportements discutables. En février dernier, cinq jours après le PSG-Barça, Paris perd deux points importants dans la course au titre face au TFC (0-0). Et évidemment personne n'a oublié la déconvenue du Camp Nou alors que le club semblait idéalement placé pour disputer un quatrième quart de finale consécutif...C'est bien là le souci de cette équipe : surprendre dans tous les sens du terme. Mais malgré tout, les motifs d'espoir sont nombreux.

Une infirmerie qui se vide, des joueurs mobilisés


En 2017, le PSG n'a plus rien à voir avec celui de fin 2016. Au total, les hommes d'Emery viennent d'enregistrer 18 victoires sur 21 matches depuis le début de l'année. C'est dire la bonne dynamique du club que le couac du Barça a forcément atténuée. Mais les joueurs parisiens semblent s'être remis la tête à l'endroit. L'équipe est plus compacte, plus solidaire et, surtout, le groupe est désormais au complet. Espérons qu'il le soit jusqu'à la fin de saison. Unai Emery dispose désormais de plus de solutions pour composer son équipe. Depuis janvier, il a accueilli avec satisfaction la venue de Draxler, le retour en forme de Di Maria, les pépins physiques oubliés de Pastore ou encore, récemment, la possibilité d'intégrer Thiago Motta pour assurer l'équilibre.



Au cœur de ce printemps ensoleillé, les promesses sont nombreuses, surtout lorsque l'on voit la démonstration face à Monaco. Mais le hic, c'est que l'adversité sera bien différente dans les semaines à venir. Paris doit s'attendre à affronter des blocs regroupés et a souvent rencontré des difficultés face à ce genre de dispositions. Et dans les adversaires restants, cette configuration risque de se répéter : Guingamp, Angers, Metz, Montpellier, Nice, Bastia, St Etienne, Caen, autant d'équipes prêtes à se regrouper pour mieux poser des difficultés en contres. Y compris Nice, qui affectionne particulièrement le jeu direct. Au PSG de monter qu'il a progressé dans ce domaine et qu'il peut encore filer vers le triplé, voire le quadruplé (avec le Trophée des champions). Surtout que cette fois-ci, cet exploit national aura une toute autre saveur...

Un lourd calendrier à gérer pour l'ASM


En conférence de presse, Leonardo Jardim a indiqué qu'il allait faire tourner lors du PSG-Monaco de Coupe de France (demi-finale). Sans doute un coup de bluff. Même si au vu du calendrier à venir de l'ASM, cela ne semble pas si farfelu. Encore engagé en Ligue des champions, le club du Rocher a encore 11 matches à disputer minimum (15 en tout s'il va au bout en C1 et en Coupe de France). Jardim va devoir gérer les temps de jeu au sein d'un groupe qui est sur le pont depuis fin juillet faut-il le rappeler. Le séduisant Monaco peut ainsi tout perdre d'ici fin mai. Et l'entraîneur portugais s'est bien chargé de rejeter la pression sur le PSG jeudi.



Mais les partenaires de Falcao ont souvent su gérer leurs rendez-vous de Ligue 1 face à des équipes supposées plus faibles. Et les adversaires à venir semblent à leur portée. Seule exception : le déplacement à Lyon le 23 avril, qui précède un autre au Parc des Princes trois jours plus tard pour cette fameuse demi-finale de Coupe de France. Il faudra aussi regarder avec attention le prochain Angers-Monaco, samedi. D'ici à la prochaine confrontation face au rival, le championnat peut donc se jouer. A Paris de bien négocier de son côté son déplacement à Nice à la fin du mois d'avril, seul gros obstacle à franchir en championnat...

Calendrier des deux équipes (en prenant en compte les matches certains d'être joués ; en jaune, les matches à domicile, en vert, ceux à l'extérieur)
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