PSG : Meunier ou Aurier, lequel préférez-vous ?

D'un côté, Serge Aurier, 24 ans, international ivoirien. De l'autre, Thomas Meunier, 25 ans, international belge. Poste de prédilection : latéral droit. Arrivés respectivement en 2014 et en 2016, les deux hommes se livrent une bataille farouche pour figurer dans le onze de départ du PSG. Chacun a connu une bonne période mais au final personne ne s'est vraiment imposé. Retour sur leur saison.

Aurier, un départ en trombe

Après une saison 2015-2016 chaotique, Serge Aurier a cherché à bien débuter ce nouvel exercice. Performant, il a adressé deux passes décisives en championnat au mois d'aout (face à Metz et à Monaco), ainsi qu'une autre en Ligue des champions face à Arsenal en Ligue des champions. Toujours aussi puissant sur son aile, il a enchaîné les allers-retours avec une facilité déconcertante. Jusqu'à cette expulsion assez malvenue lors d'un match à Toulouse perdu courant septembre (2-0). Au retour des vestiaires, l'Ivoirien provoque un penalty et récolte un deuxième jaune synonyme d'expulsion (voir ci-dessous).



Il enchaîne alors les prestations moins fringantes, malgré une nouvelle passe décisive face à Nice au bout de l'automne (2-2). Surtout, son départ à la CAN va profiter à Meunier, qui s'impose à son poste et participe aux belles victoires face au Barça (4-0) et à Marseille (1-5). Cela va jeter un peu le trouble dans son esprit, surtout qu'il n'est pas à la hauteur lorsque l'on fait appel à lui. Son entrée au Camp Nou est grotesque et sa façon de se changer pour remplacer Meunier lors du match suivant à Lorient (1-2) a encore fait parler de lui en mal (voir plus bas). Depuis, il ne semble pas avoir retrouvé son réel niveau.

Meunier, une bonne phase puis la rechute

Arrivé avec son statut d'international belge ayant participé à l'Euro, Thomas Meunier se fait d'abord discret, malgré une bonne préparation estivale (avec notamment un doublé en amical face au Real Madrid). Plutôt performant lorsque Emery commence à l'aligner, il se révèle le soir d'un match à Bâle (1-2), avec une passe décisive et surtout un but inscrit sur une magnifique volée en lucarne (voir ci-dessous). Passeur à nouveau décisif à Lyon (1-2), il marque encore les esprits face à Lorient sur un centre-tir qui surprend complètement le portier des Merlus avant la trêve hivernale (5-0, voir également ci-dessous).




Autant d'actions décisives qui témoignent de son aisance technique malgré son grand gabarit. Mais défensivement, le Belge est moins à l'aise. Face au Barça mi-février (4-0), il adresse une passe en or pour Cavani sur le quatrième but après un beau double-contact sur Neymar au départ de l'action. Mais il a souffert face au Brésilien au début de ce match et, plus encore, au retour (6-1). Il concède même un penalty en glissant face au vif international auriverde. Ses limites face à un joueur plus vif que lui sautent alors aux yeux et ce match le marquera. Depuis, on attend qu'il retrouve son niveau de janvier-février.

L'inconstance les caractérise

Au final, personne ne se dégage puisqu'aucun n'est régulier. Surtout, un mix des deux donnerait un latéral complet : bon offensivement, avec des facilités balle au pied et une qualité de centres intéressante (Meunier), et solide et puissant défensivement, en se faisant rarement prendre à défaut en un contre un (Aurier).



Du coup, Unai Emery doit se contenter de partager les temps de jeu. Lors du dernier match face à Bastia, il a préféré titulariser Meunier, auteur d'une passe décisive pour Verratti sur une longue touche. Mais au vu des multiples tâtonnements du technicien espagnol, un choix définitif n'est pas encore fixé.

Chers lectrices et lecteurs, quel joueur a votre préférence ? (n'hésitez pas à laisser vos commentaires pour partager votre avis).