5 matches : 5 victoires, 14 buts marqués, 2 encaissés. Le PSG est devenu une véritable machine depuis son 8e de finale aller de Ligue des champions, à Manchester le 12 février dernier. Avec des prestations abouties, spécialement au Parc des Princes. Les chiffres sont parlants.
Les trois matches au Parc des Princes fin février ont bien démontré les progrès effectués par cette équipe dans son investissement, sa volonté de ne rien lâcher jusqu'au bout malgré un score déjà largement en sa faveur. Contre Montpellier (5-1), Nîmes (3-0) et Dijon, en Coupe de France (3-0), le club de la capitale a proposé un jeu attrayant, parfois spectaculaire.
La patte Tuchel a ainsi été mis en évidence avec cette volonté de récupérer le ballon assez haut, même en fin de match, d'écraser l'adversaire. Parfois suffisants dans le passé, les Parisiens ont affiché plus de respect pour leurs adversaires ces derniers temps. Avec notamment plus de possession (67%), de duels gagnés, de tacles réussis, de tirs tentés (voir ci-dessus).
Thomas Tuchel a également trouvé des éléments fiables au fil des semaines. Marquinhos et Kylian Mbappé sont ainsi les deux joueurs à avoir joué le plus de minutes depuis ce match d'Old Trafford (360 minutes, voir ci-dessous). L'Allemand Thilo Kehrer suit derrière et s'est imposé comme un élément important, que ce soit en défense centrale ou à droite.
Très utilisé, Leandro Paredes a été la curiosité de ces derniers matches et l'Argentin semble prendre ses marques, même s'il ne va pas déloger de sitôt Marco Verratti, ménagé un match sur deux depuis Manchester. Dani Alves a été très utilisé et a logiquement connu un match difficile à Caen, quand Angel Di Maria et Julian Draxler ont su se montrer précieux par leur sens de la passe et du collectif.
Et puis, il y a les absents que l'on avait oublié et qui sont revenus avec la ferme intention de prouver qu'ils n'avaient rien perdu de leurs qualités. Souvent décrié, Layvin Kurzawa a ainsi rendu des copies propres et a même «staté», comme on le voit ci-dessous avec un but et une passe décisive. Idem pour Christopher Nkunku, performant quand il enchaîne.
Sans oublier Thomas Meunier et le jeune Colin Dagba, très apprécié de Tuchel. Seules déceptions, la sérieuse baisse de régime de Moussa Diaby, moins percutant qu'à ses débuts, et l'énigme Choupo-Moting, nouveau chouchou du Parc mais élément de complément, tout au plus.
Après le match de Caen samedi, Thomas Tuchel a avoué encore réfléchir sur l'équipe à aligner mercredi : «On doit encore analyser Manchester car il manque des joueurs. Ils proposent des choses un peu différentes et on doit trouver notre onze par rapport à ça.»
La tendance voudrait qu'il aligne à nouveau le onze de l'aller. Surtout que parmi les remplaçants potentiels à entrer dans le onze, Meunier, Kurzawa et Paredes paraissent justes, Nkunku étant barré par la concurrence au milieu de terrain quant à lui. On retrouverait ainsi la configuration de l'aller avec un 4-4-2 à plat (à gauche) modulable en 3-5-2 (à droite). A Paris de jouer.