A l'époque, le PSG jouait les places pour le podium, voire le titre. Mais on sentait aussi que l'équipe commençait à être usée d'alterner Ligue 1 et coupe UEFA. A Lorient, le match sera plutôt tendu et compliqué. Paris est bousculé mais marque grâce à une sublime volée de Giuly après une remise de Hoarau (0-1, 21e).
Efficace, les hommes de Paul Le Guen vont ensuite louper quelques balles de break en seconde période. Mais aussi subir quelques accélérations adverses. Et, surtout, provoquer un penalty à la suite d'une faute de main de Traoré. Mais Landreau, auteur de plusieurs arrêts dans le match, détourne le penalty de Saïfi dans les derniers instants. Succès littéralement arraché.
En cet automne 2010, le PSG joue plutôt bien et enchaîne les bonnes prestations grâce à un Nenê de feu. A l'époque, Paris sort d'un succès face à l'OM (2-1) et veut poursuivre sur sa lancée. Le niveau de jeu est excellent à Lorient mais Kitambala ouvre le score pour les locaux (1-0, 32e).
En seconde période, la partie est équilibrée mais les Parisiens ne sont pas en réussite. Jusqu'à la 90eme minute lorsque sur une remise de Bodmer, Nenê croise parfaitement sa frappe pour égaliser (1-1, 90e). Encore sauveur le Brésilien.
C'était alors la dernière journée de la saison 2012-2013. Paris est déjà champion et va à Lorient pour l'honneur. Ancelotti laisse même sa chance au jeune gardien Areola, puis au plus expérimenté Le Crom pour leur permettre d'être eux aussi sacrés. Sauf que Le Crom se fait expulser à la 81e minute.
Sans aucun gardien, Mamadou Sakho entre alors pour jouer dans la cage parisienne. Le défenseur formé au club a ainsi encaissé un penalty de Le Lan, pour sa dernière en pro, qui a sauvé l'honneur pour Lorient (1-3). L'image restera forte.
Un an auparavant, il avait fait parler de lui avec sa vidéo sur Periscope insultant Laurent Blanc notamment. Et en ce 12 mars 2017, peu de temps après la remontada du Camp Nou (6-1), Serge Aurier refait parler de lui.
L'Ivoirien doit ainsi entrer en jeu à un quart d'heure de la fin. Mais déjà peu motivé à l'idée de s'échauffer, ce qui lui a valu une explication avec son entraîneur Emery, il met un temps fou à entrer en jeu. Une image encore incroyable. Sur le terrain, Paris l'emportera dans la douleur (1-2).