Le président parisien appelle à la raison dans cette période : "De manière générale, on parle beaucoup trop. Tout le monde a un avis et c'est bien normal, mais à la fin c'est comme si on marquait des buts contre notre camp. Par exemple sur le calendrier, tout sort dans la presse avant même que la Ligue ait officiellement communiqué. J'ai même lu que certains voulaient des championnats à 22 clubs, ce n'est pas une option voire même un sujet de discussion. Pour moi, j'ai toujours dit qu'il fallait s'en tenir à un principe: on termine les compétitions et on voit avec quel calendrier en fonction de la situation sanitaire, des décisions du gouvernement et de l'UEFA."
Nasser Al Khelaifi a ensuite évoqué le cas du PSG : "Je sais parfaitement que nous ne sommes pas les plus à plaindre en ce moment. Mais si l'on se place d'un strict point de vue financier, l'impact des événements actuels (...) est considérable pour un club comme le nôtre (...) Notre masse salariale est d'un volume conséquent. En fin de saison, nous risquons de subir des pertes colossales. Nous ferons face mais rien ne sera simple et il faudra du temps pour retrouver un équilibre. En attendant des jours meilleurs, nos collaborateurs sont en chômage partiel, comme ceux de l'ensemble des clubs français."
Le président attend un effort sportif et financier de la part de ses joueurs : "Un geste symbolique sur les salaires ? J'attends d'eux un effort pour leur club. Ils connaissent leur responsabilité (...) Que chacun fasse preuve de responsabilité en s'entretenant physiquement, afin de se tenir prêt à reprendre la compétition quand une fenêtre se rouvrira. Car il ne vous a pas échappé que nous avons devant nous une fin de calendrier avec des échéances sportives importantes."