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PSG : Les matches de légende - Sochaux-PSG 2008

Publié le 26 Avril 2020 à 15h13 par Ted75
PSG : Les matches de légende - Sochaux-PSG 2008
En cette période sans football, PlanètePSG vous propose de revivre les matches de légende du PSG. Nouveau volet avec le maintien obtenu en 2008 à Sochaux (1-2).

C'est l'histoire d'un match qui aurait pu paraître anodin mais qui s'est finalement avéré crucial pour la survie du club en Ligue 1 et la suite de son histoire. 17 mai 2008 : le PSG a en effet joué avec les nerfs de ses supporters. A l'époque, le club ne possède qu'un point d'avance sur le premier relégable, Lens. Sachant que Toulouse, à égalité avec Lens, est également dans cette course au maintien. Défaite interdite si Paris ne veut pas être dépendant des autres.

Paris prend les choses en main

Equipe du PSG : Landreau – Ceará, Camara, Yepes, Armand – Chantôme (Mendy, 82e), Bourillon, Clément, Rothen (Sakho, 86e) – Diané, Pauleta (Luyindula, 70e). Entraîneur : P. Le Guen.

La tension est à son comble en ce samedi 17 mai 2008. Les supporters tremblent et ne peuvent imaginer le PSG en Ligue 2. Sur le terrain, Paul Le Guen aligne son équipe du moment avec Bourillon avancé au milieu, le petit Chantôme qui se révèle également dans l'entrejeu et le duo Diané-Pauleta devant.

Paris démarre bien et semble prendre le dessus sur Sochaux. D'autant qu'il ouvre le score sur un ballon mal dégagé par Afolabi qui arrive sur Diané, l'Ivoirien concluant d'une frappe croisée du droit (0-1, 22e). Les hommes de Le Guen ratent même plusieurs occasions de break par Pauleta. A la pause, ce sont les regrets de ne pas avoir mené 2-0 qui l'emportent...

Le PSG tremble en seconde période

A force de rater des occasions, les Parisiens vont en effet le regretter. En seconde période, les jambes tremblent un peu plus, sont moins sereines. Et sur un corner, Sochaux égalise, N'Daw profitant du marquage laxiste d'Armand pour tromper Landreau de la tête (1-1, 74e)

Un autre but sochalien et l'affaire serait bien mal engagée. Forcément, la sérénité n'est plus de mise et le stade Bonal scande des « Paris en Ligue 2 ». Dans le même temps, Toulouse mène alors que Lens réalise le nul. Les passes sont moins assurées et Le Guen, comme souvent, ne procède à aucun changement. Jusqu'à cette fameuse action de la 83e minute.

Au départ, Bourillon récupère et lance Diané, qui s'arrache devant Afolabi et pousse le ballon du bout du pied face à Richert. Le ballon roule, file doucement, tout doucement pour franchir la ligne et libérer tout Paris (1-2, 83e) ! Tout le banc exulte, les joueurs se congratulent. Le PSG tient bon et obtient son maintien en Ligue 1. Que ce fut harassant...

Des joueurs soulagés

Après la rencontre, tous les acteurs du match sont apparus soulagés. Mickaël Landreau, auteur d'une piteuse saison, le premier : "On ne réalise pas encore vraiment. On a vécu des moments très difficiles. Ça fait quelques journées qu'on vit avec une grosse pression. Autour du PSG, c'était un climat difficile".

Sylvain Armand a répété son « soulagement », quand Rothen a bien décrit le contexte : "On jouait avec la vie du club, la vie de beaucoup de salariés et des supporters. Un Paris en Ligue 2, ça n'aurait pas été pareil. On a souffert, il ne faut pas recommettre les erreurs désormais. On va savourer".

Diané, héros pour toujours

Le dernier mot en revient à Amara Diané, qui est revenu sur ce match il y a trois ans dans l'émission Vestiaire de SFR Sport : "Sochaux était motivé à fond. Après le match, je suis allé directement sous la douche. Et Paul Le Guen est venu en costume me féliciter. Moi, j'étais fatigué, j'avais du perdre 3-4 kilos et j'étais en larmes. Ce maintien, je ne l'ai pas réussi tout seul. Le premier but était peut-être plus facile à mettre que le deuxième".

"La veille, on arrive à Sochaux, les supporters parisiens étaient là, nous encourageaient. Il y avait de la pression. Le lendemain, on se prépare normalement, on discute. Après la sieste, on fait une réunion entre les joueurs et on se mobilise (...) Dans l'équipe, on était tous motivés. Même ceux qui voulaient partir cherchaient à s'en aller la tête haute. On ne voulait pas être parmi les joueurs ayant fait descendre le club pour la première fois de son histoire".

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