"Ça a ressemblé à la fable de La Fontaine avec “Le Lièvre et la Tortue”. Dans le rôle du lièvre, on avait Tuchel qui est parti sur les chapeaux de roues et qui a commencé à crier à tout le monde qu'il avait perdu en qualité, qu'il lui fallait absolument des joueurs" a commencé l'ancien joueur du PSG.
Il a poursuivi sa métaphore : "Et on avait un Leonardo qui est parti tranquille pour essayer de le remettre en place tout doucement, sans crier, mais en le mettant bien en garde pour lui dire qu'il faut respecter les choix et la ligne directive du club."
Il se demande s'il y a un réel vainqueur entre les deux hommes : "On a deux personnes qui faisaient la course et finalement, est-ce qu'il y a un vainqueur ? Je ne suis pas sur. Il y en a quand même un sur le plan sportif, c'est Leonardo qui a d'abord fait taire Tuchel avec son recrutement et qui l'a remis en place. Il a surtout rassuré les supporters."
Il conclu en évoquant la qualité de Leonardo : "Et là où il a été fort, c'est qu'il a imposé ses choix sportifs par son mercato. C'est-à-dire qu'en prenant un numéro 6, il oblige un peu Tuchel à laisser Marquinhos en défense centrale plutôt que de l'utiliser au milieu. Je trouve ça fort."