"On a eu droit à un merveilleux match d'un PSG plein de panache et d'allant. Quand tu as Neymar et Mbappé dans ton équipe et que tu dois absolument gagner, tu ne peux que jouer l'offensive, surtout face à une équipe portée vers l'avant et qui connaît quelques problèmes défensifs" a commencé Pierre Ménès pour Canal+.
"Tu prends des risques, tu attaques, tu joues avec quatre joueurs offensifs... Mais bien sur que non ! Tuchel a décidé tout l'inverse avec une tactique de gagne-petit, pour ne pas dire de pleutre. Et quand tu veux jouer comme un pleutre, tu joues comme un pleutre" a poursuivi le journaliste.
"On a vu le même Neymar que contre Manchester, avec un milieu de terrain qui ne fait jamais avancer le ballon de plus de cinq mètres, contraignant le Brésilien à venir le chercher dans sa moitié de terrain. Et si pour créer une action il est obligé de faire 40 mètres en portant le ballon et en dribblant quatre joueurs allemands, c'est juste impossible" estime-t-il.
"Quant à Mbappé, il a attendu le ballon devant, comme un pauvre hère. À leur décharge, les deux ont fait le boulot défensivement. En plus, Paris a remporté ce match informe grâce à un penalty-cadeau – je ne comprends toujours pas comment la VAR n'a pas invalidé cette décision en revoyant les images" analyse Pierrot Ménès.
"Et le pire, c'est que Paris mériterait d'être éliminé. Bref, cette soirée m'a fait mal au football. Finalement, la seule bonne nouvelle de la soirée est venue du retour de Verratti" a conclu le chroniqueur.