Ce soir, en 8e de finale retour de Ligue des champions, le PSG a l'occasion d'éliminer le Barça, qui lui a causé tant de tourments par le passé. Le club de la capitale est proche de sortir enfin un gros d'Europe.
4 ans. C'est beaucoup et peu à la fois. Peu, car certains souvenirs restent vivaces dans l'esprit. Beaucoup, car il s'en est passé des choses depuis ce triste soir du 8 mars 2017. La signature de deux des plus grands joueurs du monde, un groupe plus solidaire et talentueux qu'à l'époque, et surtout une finale de Ligue des champions, certes perdue mais qui montre que le club a passé un palier.
Enfin sortir un grand nom
C'est un constat mais sous l'ère QSI, le PSG n'a jamais éliminé un "
gros ". Chelsea, en 2015 et en 2016, ne peut pas vraiment s'apparenter à une équipe historique. Le Barça, oui. Le club parisien a donc été tout proche de réussir ce bel exploit il y a 4 ans jusqu'à ce scénario tant redouté. Cette année, Paris a l'occasion de sortir ce Barça avec la manière.
Encore que la manière, il faudra le démontrer ce mercredi soir. Pour ne pas faire croire aux observateurs que ce match aller au Camp Nou remporté 4-1 était un accident. Confirmer reste primordial, aussi, pour s'éviter des frayeurs comme cela a été trop souvent le cas par le passé.
Au Parc, une certaine fragilité
Cette saison, malheureusement, le PSG, sans ses supporters, n'est pas vraiment performant dans les grosses affiches au Parc. Avec des défaites qui ont interpellé face à Marseille (0-1), Manchester United (1-2), Lyon (0-1) et Monaco (0-2). Toutes en faisant un match sans. Les hommes de Pochettino doivent faire oublier toutes ces prestations indignes du haut niveau.
Le point le plus préoccupant dans tous ces revers restait la piètre performance du milieu de terrain, incapable de protéger la défense et, encore plus, d'accompagner les attaquants. Bonne nouvelle, les milieux semblent évoluer à un meilleur niveau en ce moment, d'Idrissa Gueye au génial Marco Verratti, en passant par le vicieux Leandro Paredes. Sans oublier, sur le banc, un Danilo qui prend ses marques, un Rafinha toujours intéressant ou un Draxler qui a son mot à dire quand il se bouge.
Soigner l'entame
On le sait, l'entame de match restera primordiale ce mercredi soir. Entre 2017 et 2019, les 8es de finale retour ont été marqués par des débuts de match apathiques, ternes. Entre le naufrage du Camp Nou, les premières minutes soporifiques face au Real en 2018 ou la boulette de Kehrer contre Man United en 2019.
Car, on le sait, tout peut aller très vite, entre une erreur fâcheuse, des événements qui s'enchaînent, comme une blessure, une expulsion. Non, stop. Mbappé parlait il y a deux ans de "
vendre la peur". Cette peur ne doit plus habiter les Parisiens, des supporters aux joueurs. En ce 10 mars 2021, Paris doit montrer qu'il a vraiment changé dans son approche mentale des grands rendez-vous. Il l'a démontré l'an dernier et il veut continuer à tracer sa route.