Face à la presse, Roy a déclaré : "PSG-Milan (3-0) ? Ils jouaient ? (Il se marre). Ils sont bons. Je n'avais pas besoin de voir ce match pour connaître les qualités de cette équipe. C'est un magnifique challenge pour nous, il n'y a pas de pression à avoir."
Avant de rajouter : "On a au contraire beaucoup de chance de pouvoir préparer ce match et, pour les joueurs, de se confronter à ce qui se fait de mieux. Les 25 premières minutes face à Milan, cela peut-il m'inspirer ? À l'arrivée, ça a fait 3-0, donc je ne sais pas (sourire)."
Roy a poursuivi : "Il faudra mettre nos valeurs, notre ADN, ce qu'on sait faire. Être proches les uns des autres, être capables par moments d'aller presser cette équipe et, comme ils confisquent le ballon, être hermétiques."
Sur la rencontre à venir : "Il faudra s'adapter aux situations, à l'histoire du match et essayer de leur poser des problèmes. On a aussi envie d'être acteurs, pas seulement figurants."
Sur l'adversaire Parisien : "Il y a un nouvel entraîneur, un nouveau système, c'est différent dans leur organisation. Mais ça reste un col hors catégorie pour nous. Déjà, on a calé dans le bas du col à Lille (0-1, dimanche). Est-ce qu'on sera capable de se relancer, c'est la question."
Roy a ajouté : "Si on peut être le Petit Poucet qui fait chuter le gros, on ne va pas s'en priver. (...) L'absence des supporters du PSG (parcage fermé) ? Je n'ai pas l'impression que ça change grand-chose pour nous. Contre Toulouse (1-1), le stade était plein aussi, peut-être parce qu'il est petit (sourire)."
Et pour conclure : "Les Parisiens ne pourront pas se déplacer, on aura un stade 100 % Brestois, j'espère qu'on sera à la hauteur des attentes de nos supporters. On aimerait faire un match plein, un gros match, relever le défi. Si on les écrase 1-0, ce sera magnifique."