Thuram en dit plus sur ce qu'il a : "Le cardiologue a détecté hier (jeudi) à l'hôpital une malformation cardiaque. On préfère faire des analyses plus poussées et d'ici un mois, on aura les résultats définitifs. Je savais que j'avais cette maladie du coeur, ma maman l'a aussi, elle était avec moi hier lors des examens. Mon frère est mort de cette maladie sur un terrain de basket et d'autres membres de ma famille souffrent aussi de ça. Quand j'étais jeune joueur à Monaco, on m'a dit qu'il y avait quelque chose mais que j'étais apte. J'ai cru que c'était une blague, j'ai passé les tests et j'étais bien, mais les choses ont évolué et il y a un risque aujourd'hui."
Le défenseur est logiquement étonné : "C'est une surprise ! Quand j'ai vu hier que le cardiologue a appelé quelqu'un d'autre pour voir les résultats, ils se penchaient sur les analyses, parlaient entre eux, je me suis dit qu'il y avait un problème. Quand vous êtes depuis une heure et demi, deux heures à l'hôpital, j'ai compris qu'il y avait un problème. J'ai demandé : « Est-ce que je peux jouer au football ? » Ils m'ont dit : « Le cœur est un peu gros. » J'espère que j'aurai la chance de ne pas avoir ce que ma mère et mon frère ont."
Il apparaît étrange que cette anomalie n'ait jamais été détectée avant : "C'est vrai mais je n'ai pas senti d'évolution et cette anomalie ne se dépiste pas sur le terrain de l'effort. J'ai fait beaucoup d'examens en équipe de France et sincèrement je ne sais pas si on y fait cet examen qui (permet de) dépister ça. Depuis 2003, on m'a dit qu'on faisait des échocardiogrammes plus poussés, mais on ne le voit pas forcément avec cet examen m'a-t-on dit."
Thuram a enfin tenu à adresser quelques mots au Paris Saint-Germain : "Je remercie le PSG et son président Charles Villeneuve qui m'ont soutenu. Je comprends que le PSG cherche quelqu'un à ce poste. On en saura plus dans un mois. J'espère rejouer et je tiens à dire que le PSG est attractif. Il n'est pas à sa place et (je voudrais) participer et ramener le PSG en haut du tableau."
