Tactique des deux équipes
PSG : 4-4-2 côté parisien avec les titularisations de Mabiala, Mulumbu, Pancrate, Luyindula et Kezman.
Monaco: Ricardo a fait tourner et incorporé Muratori, Adu et Pokrivac dans son onze de départ.
Paris bien en place en première période, Pancrate première
Dans une composition légèrement remaniée, les Parisiens avaient le monopole du ballon en première mi-temps. Mais l'ASM procédait en contres et se montrait menaçante mais ni Pino, dont la frappe était boxée par Landreau (4e), ni Adu, donc le coup-franc n'était pas cadré (15e), et ni Leko, qui enlevait trop sa reprise de la tête suite à un festival d'Adu sur son côté (29e), ne parvenaient à trouver la faille.
Les Parisiens étaient quant à eux maitres du ballon et montaient en puissance dans cette première partie du match. Après une tentative trop croisée de Luyindula consécutive à un bon service de Rothen (22e), par ailleurs excellent, une récupération de Kezman permettait au gaucher parisien de servir Luyindula mais le ballon lui échappait et arrivait jusqu'à Pancrate qui reprenait victorieusement du droit (0-1, 34e). Cette ouverture du score récompensait une bonne première période des Parisiens, bien regroupés face à une équipe locale timorée et sans imagination et qui se reposait trop sur les individualités, Adu et Pino en tête.
Paris solide en seconde période et qui manque le break
L'entrée de Nimani côté monégasque permettait aux locaux d'être plus pressants sur la défense parisienne. L'attaquant, buteur au mois d'aout, pesait sur l'arrière-garde francilienne sans vraiment la faire rompre. Leko frappait hors-cadre (47e) avant que Clément ne sauve in-extremis sur une passe en retrait de Meriem (53e). Ensuite, venaient deux occasions de 2-0 pour Paris mais Rothen voyait sa frappe déviée passer juste à côté (54e) alors que le beau une-deux entre Luyindula et Kezman n'était pas récompensé, Peguy butant sur Roma (60e).
Paris était serein dans la partie reposant sur une grosse solidarité à défaut d'être vraiment spectaculaire. Quand la défense ne pouvait stopper les offensives adverses, Landreau était présent et boxait les tentatives de Leko (65e, 93e) ou de Meriem (90e). En contre, Paris aurait pu encore une fois doubler la mise mais Rothen ne cadrait pas sa tentative (77e), pas plus que Kezman au bout du temps additionnel.
Les joueurs de la capitale s'imposent logiquement sur ce but de Pancrate face à des Monégasques qui ont montré leurs limites.
Place maintenant au championnat
Détenteur de la Coupe de la Ligue, le PSG se qualifie donc pour les 8es de finale et l'a mérité. Après la prestation en demi-teinte livrée à Saint-Etienne, les Parisiens ont rassuré au niveau de la solidarité régnant dans l'équipe même si offensivement, des réglages sont logiquement encore à effectuer. L'entente entre Kezman et Luyindula a connu des débuts poussifs avant de s'améliorer en fin de match alors que le stade Louis II a réussi à Rothen, auteur d'une prestation pleine. Le jeu a souvent penché à gauche, ce qui a permis au gaucher de pouvoir s'exprimer en l'absence de Sessegnon et Giuly. Landreau a été fidèle à lui-même alors que la mention spéciale du jour en reviendra à Jérémy Clément qui était partout et qui a colmaté pas mal de brèches.
Place maintenant à la récupération en attendant la réception de Grenoble samedi soir. Malgré le faible renom de l'adversaire, le Parc devrait faire le plein, 36 000 places ayant été vendues jusqu'à hier. Un engouement qui, on l'espère, sera récompensé.
