Sur les ondes de France Bleu, le journaliste a déclaré : "Danilo Pereira, c'est un modèle de professionnalisme parce qu'en 2020, l'entraîneur de l'époque c'est Thomas et Danilo se retrouve au milieu de petites guerres entre notre ancien coach et ses différents directeurs sportifs."
Beddouk a rajouté : "Danilo joue alors en défense centrale parce que Tuchel veut absolument faire jouer Marquinhos au milieu de terrain. Et ça marche parce qu'à l'heure où on se parle, il est devenu défenseur central non seulement en club mais aussi en sélection avec le Portugal. Alors on comprend que son profil."
Avant de reprendre : "Son départ était-il vraiment nécessaire ? Franchement, je ne trouve pas. Alors attention, je ne vais pas essayer de survendre Danilo, dans les limites notamment techniques ou même en terme de vitesse criantes."
Beddouk a rajouté : "Effectivement il pouvait être en difficulté avec ce que le coach lui demandait depuis un an. Mais tout de même, on parle d'un poste qui pour moi manque d'un véritable remplaçant à notre capitaine Marquinhos, c'est celui de défenseur central droitier."
Avant de poursuivre : "Maintenant on a Skriniar qui est l'ombre du joueur qu'il a pu être et qui en plus lui non plus ne correspond pas du tout au profil recherché. Et puis derrière on a peut-être le jeune Zague, qui à 18 ans. Il peut jouer visiblement à tous les postes de la défense mais sans véritable garantie d'efficacité et c'est normal."
Tout en reprenant : "On ne doit pas être un peu trop exigeant tout de suite avec avec des jeunes du centre de formation. Mais du coup au poste de défense centrale ça fait peu et Danilo ne faisait pas tâche du tout. En plus, il apportait de la taille, il était grand et quand on connaît nos difficultés sur les ballons aériens, son mètre 88, il n'était pas de refus."
Beddouk a rajouté : "Enfin, on perd un leader de vestiaire. Un vrai un vice-capitaine qui faisait le lien avec toutes les générations, par sa gentillesse et son professionnalisme. Un vice capitaine qui n'avait pas non plus peur de gronder les stars quand elles manquaient à leurs obligations : quand Messi ne voulait pas faire les efforts défensifs ou quand Mbappé jouat un peu trop personnel."
Avant de conclure : "Le seul qui a assumé d'hausser la voix, c'était Danilo. Dans un vestiaire, il est important d'avoir un leader, un papa capable de faire le lien entre tous. Donc le départ de Danilo est au minimum dommageable au maximum une belle bêtise."