L'affaire "Yannick Boli au Real Madrid" retombée comme un soufflet - malgré les grands cris à l'époque de l'oncle et agent du joueur, Roger Boli -, il restait au jeune attaquant à démontrer sa valeur sur le terrain.
Ce ne sera pas au PSG, pour lequel il n'aura joué cette saison que quelques minutes à Monaco (1ère journée de L1), mais vraisemblablement au HAC, car les dirigeants des deux clubs se sont entendus sur un contrat que Philippe Boindrieux, le directeur général parisien, doit conclure avec le président normand ce mercredi.
Le havrais Jean-Pierre Louvel déclarait même hier : "J'ai eu Charles Villeneuve aujourd'hui et on a jeté les bases d'un accord". Boli n'est en fait qu'un second choix, après des échecs successifs dans les tractations avec Chikhaoui (Zurich) et Bagayoko (Nantes). Le président du HAC précise toutefois : "Sa puissance, sa vitesse et sa capacité à évoluer dans l'axe ou sur un côté ont déterminé notre choix."
Il ajoute également : "Dans un premier temps, le PSG n'avait pas souhaité le prêter". Que Paris veuille donner du temps de jeu à ses meilleurs espoirs, quoi de plus normal, mais pourquoi ce prêt est-il assorti d'une option d'achat, alors que le club clamait il y a encore quelques semaines : "on ne souhaite pas favoriser un exode des joueurs prometteurs" ?