Parmi les éléments surprenants dans la vie du patron parisien, le premier est qu'il ne dispose que d'une maîtrise de gestion obtenue à la Sorbonne. Malgré ce diplôme assez accessible, Bazin a réussi à se hisser au sommet professionnellement grâce à ses relations. Guy de Chabaneix, son beau-père l'a aidé à se lancer et Clément Vaturi s'est associé avec lui pour monter une chaîne de palaces.
Parmi les relations du directeur général de Colony capital, le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, n'est pas la moindre. Sébastien Bazin s'est déjà rendu chez le Président,qui a pleine confiance sur la gestion de Colony Capital, pour discuter affaires. En matière de gestion, justement, Bazin a sa propre façon de faire. Il n' hésite pas à renvoyer des collègues de longues dates quand cela lui chante. Alain Cayzac a, d'ailleurs, dit à son sujet : "Sébastien peut vous adorer et vous virer. Il passe de l'affect au business sans problème." En somme, un parcours atypique pour un management atypique.
Côté personnel, Sébastien Bazin aime se rendre au Fouquet's pour déjeuner, pratique le tennis régulièrement et collectionne les voitures allemandes de luxe. Notons surtout que son fils Martin est un féru du PSG. Il se rend au stade à chaque match et fait régulièrement les déplacements avec les ultras parisiens. Une chose est sure, au moins une personne aime le club de la capitale chez les Bazin. On ne peut pas en dire autant avec certitude du père qui déclare régulièrement que le PSG constitue " 5% de [s]on temps, 95% de [s]es ennuis". Bizarrement, cette phrase ne figurait pas dans la lettre ouverte adressée aux supporters il y a quelques jours.