Il a d'abord insisté sur les vertus que lui ont prodiguées son prêt au Zénith : "J'ai souvent été titulaire, j'ai marqué des buts importants, j'ai repris confiance. C'était très positif. Mais la vie là-bas est différente et quatre mois, c'était assez." Si l'expérience à été positive, même s'il n'a été auteur que de deux buts en dix matches là-bas, il avoue ne pas être encore à 100% : "Le championnat russe s'est terminé en novembre. J'ai besoin de temps de jeu. Je ne suis pas prêt à jouer un match entier, mais je peux entrer en cours de jeu dès que le coach fera appel à moi."
"On n'a pas trop envie de rire"
Car la volonté du Serbe est loin d'être émoussée. Il s'entraîne pour apporter le plus rapidement possible son envie à cette équipe : "Je travaille beaucoup. En ce moment, l'équipe a besoin de tout le monde, alors si je peux aider un peu... Avec la confiance emmagasinée, je pense pouvoir apporter quelque chose. Tout dépend de l'entraîneur. Je suis prêt à jouer quelques minutes." L'entraineur, justement, avec lequel la porte est loin d'être fermée : "Nous avons parlé en tête à tête. C'était important pour éclaircir la situation. J'étais frustré d'attendre la fin du mercato. Il m'a toujours dit que si je restais et que je prouvais des choses à l'entraînement, j'aurais ma chance. Je suis prêt."
Car malgré tout ce qui a été écrit, Mateja Kezman affirme qu'il n'a jamais désiré quitter Paris : "Dès que je suis revenu, je savais que je resterais car ce n'était pas le moment de repartir. Je l'ai déjà dit des millions de fois, j'aime le PSG. Je veux prouver que mon histoire à Paris n'est pas terminée. Il me reste un an et demi de contrat pour le faire. J'espère avoir l'occasion de le montrer. Je suis motivé même si je n'ai pas su saisir ma chance jusque-là." D'autant que ce n'est pas le genre de joueur qui pourrit un vestiaire : "Je ne suis pas un gars à problèmes. J'essaie de mettre de l'ambiance dans le vestiaire. J'ai de bonnes relations avec tout le monde." Et de conclure avec simplicité : "En ce moment, la situation du PSG est difficile, alors on n'a pas trop envie de rire. Mais avec quelques bons mots, on essaie de détendre l'atmosphère."