Bérangère Sapowicz, gardienne internationale française du PSG :
"La première mi-temps était compliquée. Montpellier ne voulait pas prendre de but et s'est créé plusieurs occasions. Les duels étaient très durs. On n'a pas osé jouer alors qu'il fallait marquer. Dans les têtes, on était plutôt sur la défensive. Dans le vestiaire, le coach nous a fait la remarque. A la base, si on fait du jeu, on peut être dangereuse et c'est ce qui s'est passé en seconde mi-temps. On a eu du mal à marquer mais au final, on obtient un penalty en fin de match. Je ne sais pas du tout s'il y a penalty ou pas. Certaines joueuses disent qu'il y a eu poussette, d'autres parlent d'une main... En tout cas, Montpellier n'a pas manifesté au moment où l'arbitre a désigné le point de penalty. Sabrina (Delannoy) a assumé son rôle de capitaine et a pris ses responsabilités. Puis elle a marqué le but de la délivrance !"
"Dans les dernières minutes, c'était dur car on sait qu'elles (ndlr : les attaquantes montpelliéraines) vont vite, poursuit-elle. On n'était pas à l'abri d'un contre ou d'une erreur. J'avais l'impression que mes jambes étaient coupées ! La qualification en Ligue des Champions s'est jouée sur un penalty. On savait que Lyon finirait devant et que la deuxième place allait se disputer avec Montpellier et Juvisy. C'est assez bizarre car ça s'est joué lors de la dernière journée, sur une confrontation directe en plus. C'est mérité car on a bossé très dur toute la saison alors que nous avons un travail la semaine."
Laure Lepailleur, défenseure internationale française du PSG :
"On ne pouvait pas mieux rêver. C'est magnifique ! Pour le club et pour nous. Toutes les féminines du PSG étaient là pour nous encourager. Cette qualification couronne notre saison. Ça s'est joué à pas grand chose. On en a sauvés pas mal, Bérangère (Sapowicz) a été décisive. Puis on a la chance d'avoir un penalty en fin de partie. Après avoir marqué, on savait qu'on était dans les arrêts de jeu donc on n'a pas pris de risques. Dans ces moments-là, on balance devant, ou même s'il le faut, on envoie le ballon dans les tribunes. Quand le match se termine, c'est la délivrance !"