"Comme d'habitude avec Paris, c'est parfois brillant, souvent exaspérant... mais toujours gagnant. Le plus pénible avec le PSG cette saison, c'est ce côté ''Cirque Médrano'' permanent pour savoir qui a la plus grosse. Le Slovan Bratislava était pourtant le portrait-robot de la victime expiatoire, de l'équipe faiblarde qui va en prendre quatre ou cinq dans la musette. Eh oui mais pour ça, il aurait fallu que Paris joue sérieusement", a-t-il analysé sur son blog.
"Or, entre excès de facilité, excès d'individualisme et une incroyable propension à faire compliqué quand on peut faire simple, les joueurs de la capitale ont finalement remporté ce match sur la plus petite des marges. Alors oui, le but de Pastore est très joli, mais sur ce match l'Argentin a symbolisé tous les "maux" parisiens à lui seul : pendant une heure il a joué en chaussettes, parfois en marchant sur le terrain. Et puis, sur une action ratée, il a poussé un cri de rage, exaspéré par sa propre médiocrité. Dix minutes après, il scorait d'une belle volée croisée."
Et de conclure : "En ce moment, Paris c'est ça : un peu de nonchalance, voire de suffisance, et puis un éclair de talent qui fait la différence. On pourra toujours dire que le but de Lugano était valable, mais dans ce cas il ne faudra pas omettre de signaler que le Slovan aurait du bénéficier d'un pénalty. Au classement, le PSG conforte sa deuxième place et se trouve en position idéale pour la suite. Mais à l'évidence, cette équipe a de plus en plus de mal à se motiver face aux "petites" équipes. Visiblement, l'élimination en Coupe de la Ligue à Dijon n'a pas servi d'avertissement..."