Equipe du PSG : Sirigu – Ceará, Camara, Sakho (cap.), Tiéné – Bodmer, Sissoko – Menez, Pastore, Nênê - Gameiro.
Paris n'a joué que 15 minutes
Les joueurs de la Capitale ne méritaient sans doute pas mieux. Incapables de construire une action digne de ce nom pour s'approcher du but de Carrasso, les Parisiens ont rencontré beaucoup de difficultés sur cette pelouse, décidément, maudite de Chaban-Delmas. Et ce, malgré l'ouverture du score précoce de Sissoko, qui profitait d'un corner de Nenê et d'un relais de Bodmer pour trouver la faille de la tête (0-1, 10e). Mais Bordeaux réagissait bien vite. Suite à un repli insuffisant de Ménez, parti s'exiler sur l'autre aile sans que personne ne le supplée, Tremoulinas avait ainsi tout son temps pour ajuster un centre que reprenait victorieusement, de la tête, Gouffran (1-1, 13e). La possession de balle était alors bordelaise mais il n'y avait pas foison d'occasions. Tout juste pouvait-on noter une belle parade de Sirigu, main opposée en lucarne, pour détourner une frappe de Plasil (31e), pendant que Carrasso devait faire de même face à un essai de Nenê (35e).
Revenus, enfin, avec de meilleures intentions en seconde période, les visiteurs ne se procuraient pas pour autant de grosses opportunités. On pouvait signaler une incursion de Nenê, bien repris par Planus (47e), ou encore un cafouillage dont ne profitait pas Gameiro (53e). Bordeaux reprenait la main à l'orée de la dernière demi-heure, profitant des multiples approximations dans le jeu parisien. Sakho était tout près de tromper son propre gardien sur un centre de Maurice-Belay (69e), avant que Sirigu ne soit obligé de boxer un coup franc de Ben Khalfallah (73e). Dans les dernières minutes, Modeste (86e) et Tremoulinas (88e) ne cadraient pas leurs tentatives, achevant cette bien triste rencontre. Un match à oublier pour les Parisiens...
Paris essoufflé
Au bout de sa série de 7 matches en 21 jours, Paris peut souffler. Enfin pas tous, puisque certains joueurs vont rejoindre leur sélection. Mais force est de constater que la bande à Antoine Kombouaré est en sérieuse perte de vitesse. Une incapacité criante à jouer ensemble qui demeure agaçante au fil des semaines. Surtout, un travail défensif insuffisant de la part de certains qui déséquilibre cruellement l'équipe, à l'image de Bodmer, Ménez ou Pastore. Ce dernier a existé sur certaines actions mais n'aura jamais pesé. Que dire de Gameiro, trop esseulé et mal servi. Encore très bon, Momo Sissoko monte en puissance dans cette équipe et représente une valeur sure dans l'entrejeu.
Le prochain rendez-vous est fixé au 20 novembre prochain, avec la réception de Nancy. Avant d'aller défier Salzbourg puis Marseille au Vélodrome, un bon résultat est primordial pour se relancer et continuer sa route en tête...
