Composition du PSG :
Douchez – Jallet (cap.), Camara, Sakho, Maxwell (Rabiot, 72e) - Chantôme, Verratti, Matuidi (Bodmer, 24e), Pastore - Gameiro, Lavezzi (Ongenda, 82e).
Arras-PSG : 3-4 (Lavezzi, 7e, 68e, Matuidi, 10e, Camara, 41e, pour le PSG ; Aït-Bouhou, 26e, Despres, 52e, Bernard, 83e pour Arras)
Paris a eu chaud. Logiquement supérieur techniquement, le PSG a manqué de tranchant dans les derniers gestes et s'est finalement imposé d'une courte tête (3-4). Tout avait pourtant bien commencé, Lavezzi, servi par Pastore (0-1, 7e), et Matuidi, bien trouvé par Maxwell (0-2, 10e) lançant idéalement le club parisien. D'autant que la réduction du score d'Aït-Bouhou, suite à un cafouillage dans la surface (1-2, 26e), ne faisait pas vraiment douter les Franciliens, auteurs du but du break par Camara, à l'affut d'une frappe de Bodmer mal repoussée (1-3, 41e).
Entré à la place de Matuidi, diminué, Bodmer était d'ailleurs au centre des débats en seconde période. Mais dans le mauvais sens. Plusieurs pertes de balle dangereuses qui empêchaient de rayonner dans l'entrejeu. Surtout des contres qui faisaient mouche, comme celui qui amenait un nouveau but d'Arras signé Depres (2-3, 52e). Pas vraiment au mieux, les joueurs de la capitale tentaient de retrouver leurs esprits et reprenaient deux buts d'avance, sur une action du duo Gameiro-Lavezzi conclue par ce dernier (2-4, 68e). Mais la très belle frappe de Bernard (3-4, 83e) donnait une fin de partie crispante. Heureusement, un double sauvetage de Rabiot, puis Camara (90e+3) permettait aux Parisiens de conserver leur maigre avantage jusqu'au bout. Ouf....
Un vrai match de coupe
Carlo Ancelotti ne doit pas vraiment être satisfait de la production de ses joueurs, parfois trop faciles. Une copie mitigée où le milieu de terrain n'a pas vraiment rayonné, le duo Bodmer-Verratti ne trouvant jamais ses marques. Lavezzi est, lui, l'une des satisfactions en continuant à marquer. Il devient plus qu'une alternative devant, alors que Gameiro n'a pas tout le temps été servi dans de bonnes conditions à ses côtés.
La qualification est là l'essentielle et elle permettra au PSG de recevoir Toulouse lors des 16èmes de finale de la Coupe de France. Avant cela, Paris doit déjà penser à la réception d'Ajaccio vendredi. Avec le retour important de quelques cadres.