Interrogé ce matin dans Téléfoot, le directeur sportif parisien est revenu sur l'actualité chaude de son club. Il a ainsi tout d'abord évoqué l'élimination en Ligue des Champions à Barcelone : "Quand on regarde l'ensemble des deux matches, on n'était vraiment pas loin. Je ne parlerai pas de regrets car on a fait ce qu'il fallait. On a même été trop parfait. Je n'aime pas dire que l'on est sorti avec les honneurs. Quand on joue, c'est pour gagner. Les honneurs, ça ne sert à rien."
En ce qui concerne l'éventuel transfert de Cristiano Ronaldo, Leonardo a, comme d'habitude, noyé le poisson : "On ne sait jamais ce qu'il peut se passer. Même lui ne le sait pas. Aujourd'hui, il dispute une demi-finale de Ligue des Champions avec le Real Madrid donc tout peut arriver. Le football joue beaucoup sur les joies et les émotions. Chaque minute, chaque semaine, les avis changent. La vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain. Parfois il peut avoir des envies d'ailleurs quand il est pas bien, d'autres jours il pensent à finir sa carrière au club. De notre côté, on s'organise et on cherche à s'améliorer pour se rapprocher de nos objectifs."
Mais surtout, le directeur sportif est revenu sur son avenir personnel et celui de son entraîneur, Carlo Ancelotti : "Mon objectif est de construire quelque chose qui fonctionne sans moi. Si je dois rester, je le ferai mais on verra. Ça me fait rire quand j'entends que je veux être entraîneur car je ne veux pas. Peut-être un jour, pour un poste de manager anglais, car le coté terrain/gestion me plait. Mais il n'y a aucune offre. J'ai appris à ne rien promettre pour ne pas décevoir. Je vis au jour le jour. Je suis complètement libre de faire et dire ce que je veux et c'est quelque chose que je ne veux pas perdre. [...] L'idée, c'est de continuer avec lui. Il y a beaucoup de clubs qui le suivent, comme le Real Madrid. Le marché reste ouvert, après ça dépend de l'humeur de tout le monde, que ce soit des sponsors, des dirigeants ou de l'actionnaire. Mais je pense que l'avenir de Carlo est à Paris." Comme d'habitude, il semble bien difficile de décrypter la communication de Leonardo...
