"Je trouve cela formidable que les Qatariens aient autant investi. Ils achètent un club, se donnent les moyens et, dès la deuxième année, ils gagnent un titre et arrivent en quarts de finale de la Ligue des champions. Entre leurs intentions et leurs actes, il y a beaucoup de cohérence," a estimé l'ancien sélectionneur des Bleus.
Gérard Houllier a ensuite évoqué le meilleur buteur du club, Zlatan Ibrahimovic, et la probable future recrue : Edinson Cavani : "Quand [Ibrahimovic] veut jouer, il est le meilleur au monde. C'est un super joueur. Quand on a un joueur comme lui dans une équipe, c'est une très bonne chose. Quand on en a deux, en revanche... [...] Avant d'observer [Cavani] pendant la Coupe des Confédérations, je pensais que c'était juste une star qui restait devant. En fait, il travaille énormément pour son équipe. Il bosse comme un fou, à droite, à gauche."
Enfin, celui qui a entrainé le PSG, a évoqué le principal défi qui attend Laurent Blanc : "Le PSG ne peut pas gagner n'importe comment. Le PSG doit gagner et plaire en assurant un spectacle de qualité. C'est indispensable. Pas forcément à chaque match, bien sur, mais le plus souvent possible. En France, on n'aime pas trop cette idée. On pense peut-être que seul le résultat compte. [...] Aujourd'hui, si une équipe propose un football ennuyeux, elle finira par être délaissée par ses propres fans. Avant, ce n'était pas le cas."