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L1 PSG : Les matches qui ont marqué cette saison (2)

Publié le 19 Mai 2015 à 13h23 par Ted75
L1  PSG : Les matches qui ont marqué cette saison (2)
Samedi soir, le PSG a officialisé son cinquième titre de champion de France. Non sans avoir souffert tout au long de la saison. Retour sur les matches marquants de cet exercice 2014-2015. Deuxième partie.

Lyon-PSG (1-1), 24eme journée, Une histoire de penalty

8 février 2015 – Lyon-PSG 1-1 (Njié, 31e, pour Lyon ; Ibrahimovic, 69e sp, pour le PSG).

Equipe du PSG : Sirigu - Marquinhos, T. Silva (cap.), D. Luiz, Maxwell - Verratti, T. Motta, Matuidi - Lucas (Lavezzi, 76e), Ibrahimovic, Cavani (Cabaye, 80e).

Le choc de ce début d'année en Ligue 1. A neuf jours d'affronter Chelsea en Ligue des champions, le PSG doit bien négocier ce déplacement à Lyon, alors leader de Ligue 1. Face à la jeunesse de l'OL, pourtant privé de Lacazette, Paris bafouillait un peu son football en première période. Cavani (12e) et David Luiz (22e) avaient de belles occasions mais Tolisso, qui trouvait le poteau (11e), alertait plus sérieusement le camp parisien. Des visiteurs qui se faisaient surprendre sur une belle action du duo Fekir-Njié conclue par le Camerounais en force (1-0, 31e).

La réaction du PSG était toutefois enfin à la hauteur de son statut après la pause. Paris proposait un jeu cohérent et poussait. Ibrahimovic (50e, 54e) et Cavani (60e, 62e) butaient d'abord sur un Lopes impérial. Jusqu'à ce que Verratti n'obtienne un penalty pour une faute de Rose. Ibrahimovic manquait d'abord son penalty, bien détourné par un Lopes décidément en verve. Mais un penalty à retirer puisque bon nombre de joueurs lyonnais étaient entrés dans la surface. Action polémique qui fera beaucoup parler dans le Rhône. Le Suédois ne laissait pas passer sa deuxième chance et trouvait la lucarne (1-1, 69e). Le score en restait là et permettait à Lyon de préserver la tête, avec deux points d'avance sur Paris à l'époque. Mais l'action litigieuse du penalty sera un tournant d'après les Lyonnais, qui auraient pu compter cinq points d'avance sur les Parisiens...

PSG-Caen (2-2), 25eme journée, Un scénario dantesque, Paris finit à 9

14 février 2015 – PSG-Caen 2-2 (Ibrahimovic, 2e, Lavezzi, 40e, pour le PSG ; Sala, 89e, Bazile, 90e+2 pour Caen).

Equipe du PSG : Sirigu - Aurier, T. Silva (cap.), Marquinhos (D. Luiz, 46e), Maxwell - Verratti, Cabaye (Rabiot, 16e), Matuidi (Van der Wiel, 68e) - Lucas, Ibrahimovic, Lavezzi.

Il y a eu des 14 février plus enthousiasmants. Ce match restera marquant par son scénario invraisemblable. Car tout a d'abord souri au PSG. Et tout a fini par ressembler à une grosse mascarade. L'entame des Parisiens était pourtant idéale. Une ouverture du score précoce d'Ibrahimovic, de la semelle sur un centre d'Aurier (2e), un jeu plutôt séduisant par moments, et un deuxième but bien construit par Lucas et inscrit par Lavezzi (40e). Mais le début des ennuis avait débuté juste avant. Avec la sortie sur blessure de Cabaye, pourtant auteur d'une excellente entame (16e). A la pause, c'est Marquinhos qui devait être remplacé. Puis après l'heure de jeu, Matuidi (68e). On apprendra finalement que ces deux derniers ont juste été préservés pour Chelsea trois jours plus tard. Car ce 8eme de Ligue des champions monopolise toutes les attentions et chaque sortie sur blessure est vécue comme un cauchemar. Comme le dit la publicité : «Et c'est pas fini».

Se blessant en dégageant un ballon, Aurier devait sortir. Seul souci : Blanc a opéré à ses trois changements. Paris était donc réduit à 10. Dans la foulée, se ressentant d'une douleur aux adducteurs, Lucas était lui aussi contraint de sortir du terrain et ne reviendra finalement que plus de deux mois plus tard. Paris finit alors à 9 ! Cinq joueurs sortis sur blessure, un record ! La confusion était alors totale dans un Parc sonné. Caen, si discret jusque-là, voyait là l'occasion de se révolter. Sala réduisait la marque (2-1, 89e) et instillait le doute dans les esprits parisiens. Thiago Silva tentait de sonner une timide révolte. En vain. Sur une montée hasardeuse, le ballon était récupéré et Ibrahimovic concédait une faute bête à l'entrée de la surface. A la toute dernière minute. Le Parc retenait son souffle. Avant de rester bouche bée. Oui, Bazile frappait le coup franc et trompait un Sirigu pas irréprochable (2-2, 90e+2). Un nul incroyable. Mais qui marquera positivement les esprits. Trois jours plus tard, le PSG livrait une grosse partie face à Chelsea malgré le nul au Parc (1-1).

Bordeaux-PSG (3-2), 29eme journée, Les insultes d'Ibrahimovic

15 mars 2015 – Bordeaux-PSG 3-2 (Sané, 18e, Khazri, 70e, Rolan, 89e, pour Bordeaux ; Ibrahimovic, 50e, 85e sp, pour le PSG).

Equipe du PSG : Sirigu – Van der Wiel, T. Silva, D. Luiz (Camara, 39e), Digne – Motta (Cabaye, 60e) (Cavani, 73e), Verratti, Rabiot – Pastore, Ibrahimovic, Lavezzi.

Quatre jours après son exploit en Ligue des champions et l'élimination de Chelsea (2-2), le PSG devait se replonger dans le championnat. Dur retour au quotidien. Au-delà du contenu du match, plusieurs faits seront marquants dans et autour du match. Et il sera encore une fois question de blessures. David Luiz (39e) et surtout Cabaye, encore lui (73e), se blessaient dans cette partie. Cruel pour l'international français qui revenait justement de blessure et devait sortir quelques minutes après son entrée en jeu. Paris allait revenir de loin dans cette partie. Menés à deux reprises, les Parisiens revenaient à chaque fois grâce à Ibrahimovic, en profitant d'une mésentente dans la défense bordelaise (50e), puis sur un penalty généreux provoqué par Lavezzi (85e). Bordeaux reprendra toutefois un avantage définitif sur une action rondement menée et conclue par Rolan (89e).

Le tournant se déroulera pourtant une minute auparavant. Sur un ballon donné en retrait au pied par un de ses défenseurs, Carrasso s'emparait du ballon de la main. Pas loin de l'action, Ibrahimovic alertait l'arbitre qui devait siffler un coup franc indirect dans la surface. Que nenni. Mr Jaffredo ne bronchait pas et laissait le jeu se dérouler. Le Suédois aura alors une colère noire après le coup de sifflet final. Après avoir traversé tout le tunnel de Chaban-Delmas, il traitera le quatrième arbitre de piece of shit» et qualifiera la France de «shit country». Propos qu'on ne traduira pas et qui feront longtemps polémique. L'attaquant parisien s'excusera à deux reprises mais semblera assez touché par les critiques. Pour preuve, il demandera au public de la fermer avec un geste évocateur après un triplé face à Lorient cinq jours plus tard...

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