Encore sous le coup de la déception due à l'élimination de leur sélection nationale dans l'accession au Mondial 2006, les deux amis rappellent qu'ils avaient participé aux premiers matchs avec leur compatriotes, avant leur conflit avec le Peñarol de Montevideo.
D'un point de vue personnel, leur patience va être enfin récompensée : Rodriguez avoue avoir beaucoup souffert de "neuf mois sans entrer sur une pelouse" et martèle "Je suis motivé comme jamais !"
Durant cette difficile période, leur amitié n'a cessé de s'accroître, car les épreuves et l'éloignement de leur pays les ont rapprochés.
Quand on leur demande de juger des qualités de l'autre, "Charly Good" qualifie son camarade de "grand joueur, très puissant physiquement et qui possède une grosse technique", tandis que "Cebolla" affirme que "Carlos est un goleador. Il n'a pas besoin de vingt occasions pour marquer..."
Leur analyse du championnat français ne manque pas de lucidité : Bueno évoque un "football dur, agressif" et Rodriguez reconnaît qu'il s'agit d'un "championnat très exigeant".
Avant d'affronter les rigueurs d'un hiver auxquelles ils sont peu habitués, les deux Américains du Sud affirment mettre les bouchées doubles pour faciliter leur intégration, tant au sein de leur équipe que dans leur nouveau pays d'accueil, dont ils ne parlent pas encore la langue.
