"Au-delà de la réalité, ou pas, du transfert possible, le débat est lancé : Le PSG aurait-il intérêt à laisser s'envoler celui-là même qui symbolise l'entrée du club parisien dans la 4e dimension du football. Pour tout dire, si on était le bon président Nasser, on laisserait partir Ibrahimovic. Et d'une, parce qu'en juin 2016, Ibrahimovic sera en fin de contrat... Donc, libre de droit, et son départ, alors, ne rapporterait plus rien au PSG... Et de deux, parce que Zlatan aura 34 ans à l'automne prochain, et que quitte à le voir entrer en préretraite, le Milan AC en phase de reconstruction parait plus adapté qu'un PSG qui aura encore, l'an prochain, l'ambition de remporter la Ligue des Champions. Or, de ce point de vue, Zlatan, au vu de sa saison européenne, n'est pas un atout incontestable. Et de trois, parce que cette saison, il est évident que le suédois est entré, à 33 ans, dans le déclin... Et de quatre, parce que, rançon du déclin, Zlatan n'a plus sur le jeu du PSG la même influence qu'avant... Pire encore, il le ralentit... Et de cinq, parce que la présence de Zlatan empêche ou freine l'émergence d'autres joueurs... On pense à Cavani, mais aussi à d'autres, comme Verratti. Et de six, parce que les frasques de Zlatan nuisent désormais à l'image du PSG... Conclusion. La raison commande le départ. On sait le culte que voue le président Al-Khelaïfi à Ibrahimovic, qui l'a poussé souvent, à pardonner bien des choses. Mais le coeur est une chose, et l'ambition une autre. Il n'est pas bon, en la matière de football professionnel que le cœur ait des raisons que la raison ignore," a déclaré le journaliste sur son blog personnel.