Pour Praud, il est grand temps que le joueur revienne : "Il est usuel de dire que les choses vont vite en foot mais neuf mois plus tard El Flaco est descendu de son nuage et enchaîne les blessures. Personne ne saura jamais comment la tête actionne le corps, comment le mental protège ou non d'une blessure. Est-il fragile ? Somatise-t-il ? Je pense intuitivement que Pastore n'est pas un footballeur comme les autres, qu'il a besoin plus encore que ses coéquipiers de confiance : son jeu réclame une prise de risque, cela nécessite une absence de doute et une forme optimum. Un grain de sable dans la machine et tout se dérègle. Je lis ici ou là que Pastore est comparé à Yoann Gourcuff. Quand ils ne brillent plus, les artistes du foot deviennent une cible. Les bucherons attaquent leur génie, les médiocres contestent leur passe-droit, les laborieux nient leur utilité. Les artistes n'ont pas le droit à l'erreur, ni aux états d'âme. Revenez vite, cher Javier. Vous me manquez."