Cdl PSG : Paris et ses finales de CDL - 95, 98, 2000

3 mai 1995 – PSG-Bastia : 2-0

Buteurs : Roche (21e), Raï (84e).
Equipe du PSG : Borrelli - Kombouaré, Ricardo, Roche (cap.), Llacer - Le Guen (Bravo, 58e), Guérin, Raï - Allou, Weah, Ginola (Nouma, 60e).

Première édition de la Coupe de la Ligue et premier succès du PSG dans la compétition, qui voit le jour sur une idée de Noël Le Graet. Une finale qui se déroule dans un Parc des Princes peu garni (24 663 spectateurs). Paris sort alors d'une demi-finale perdue de Ligue des champions face au Milan AC (0-1/2-0) et veut conquérir son premier trophée de l'ère Luis Fernandez. Orphelins de leur capitaine Casanova, blessé assez rapidement dans la rencontre, les Bastiais ne font jamais le poids dans cette finale. Sur un coup franc excentré frappé par Le Guen, Roche ouvre le score d'un bon coup de tête (1-0, 21e).



Un but refusé à Bastia, pour un hors-jeu inexistant de Drobnjak (44e) provoque ensuite quelques incidents avec des supporters corses qui jettent leurs sièges sur la pelouse. Cela n'arrange pas le caractère assez insipide du match qui se conclut par une réalisation de Raï, d'une tête plongeante sur un centre d'Allou (2-0, 84e). Doublé de coupes pour le PSG cette année-là puisque le club de la capitale remportera ensuite la Coupe de France face à Strasbourg (1-0).

4 avril 1998 – PSG-Bordeaux : 2-2 (4-2 tab)

Buteurs : Simone (80e), Raï (107e) pour le PSG ; Micoud (30e), Papin (114e) pour Bordeaux.
Equipe du PSG : Fernandez - Algérino, Roche (Fournier, 77e), Rabesandratana, Domi (E. Cissé, 110e) - Ducrocq, Le Guen, Gava - Raï (cap.) - Maurice (Loko, 74e), Simone.

Première finale de coupe nationale au Stade de France et encore une fois inauguration réussie par le PSG. Paris rate à l'époque sa saison en championnat (8e) et en Ligue des champions (éliminé en poules). Il ne reste plus que les coupes et, comme en 1995, le doublé est en point de mire. Face à Bordeaux, la finale reste toutefois compliquée pour des Parisiens qui ratent leur entame. Micoud ouvre même la marque suite à un bon travail de Wiltord (0-1, 30e). Paris tarde à réagir, malgré quelques belles situations, et il faut attendre un rush en solo du jeune Ducrocq, pur produit du centre de formation, pour sonner la charge. Le milieu parisien combine avec Raï et se fait faucher dans la surface par Ramé. Spécialiste des penalties, Raï voit pourtant sa tentative détournée. Mais Loko suit bien et talonne pour Simone, buteur avec sang-froid (1-1, 80e).



L'attaquant italien manque même le but de l'année dans la foulée sur une sublime volée du gauche qui s'écrase sur la barre. Inévitable, la prolongation tourne alors en faveur du PSG. Omniprésent depuis son entrée en jeu, Loko adresse un centre décisif pour la tête décidée et rageuse de Raï (2-1, 107e). Paris tient son trophée mais Papin vient le glacer sur un maître coup franc qui envoie tout le monde aux tirs au but (2-2, 114e). L'attaquant bordelais sera cependant plus malheureux lors de la séance fatidique en ratant sa tentative, tout comme Gralak. Double passeur, Loko finit par être le héros de la soirée en transformant le tir au but décisif. 2e Coupe de la Ligue remportée par le club parisien, avant une nouvelle Coupe de France glanée face à Lens grâce aux mêmes buteurs (Raï, Simone).

22 avril 2000 - PSG-Gueugnon : 0-2

Buteurs : Trapasso (65e), Flauto (90e+2) pour Gueugnon.
Equipe du PSG : Casagrande - A. Cissé, El Karkouri, Rabesandratana, Yanovski - Benarbia (cap.), Ducrocq, Okocha, Robert (Murati, 76e) - Leroy (Diawara, 72e), Christian.

Paris veut conclure la saison du renouveau (2e en championnat au final) par ce trophée. Largement favori face à un club de Ligue 2, Gueugnon, le PSG va pourtant complètement déjouer. Loin d'afficher le visage habituel, porté par Okocha derrière un quatuor séduisant Robert-Bénarbia-Christian-Laurent Leroy, Paris n'existe pas dans cette finale. Plus conquérant, Gueugnon ouvre le score après la pause. Esceth N'Zi trouve le poteau sur une frappe puissante mais Trapasso suit bien et trompe Casagrande, la doublure de Bernard Lama (0-1, 65e). Robert a ensuite une occasion en or d'égaliser mais il ne met pas assez de conviction sur un tir pourtant à bout portant (71e). Un tournant. Gueugnon finit mieux et l'humiliation est totale lorsque Flauto traverse toute la défense parisienne avant de tromper Casagrande sur une frappe croisée du gauche (0-2, 90e+2). Dépités, les Parisiens n'iront même pas chercher leur médaille après la partie...

Résumé du match :