Le sentiment dominant est la frustration : "On est tous frustrés. On a fait deux mi-temps, une où on n'a pas joué les duels et où il était logique qu'on rentre à la pause avec une infériorité au score. Puis une deuxième plus conquérante, où on a récupéré plus de ballons et on a plus joué. (...) Autant contre Lorient, on a donné le bâton pour se faire battre. Autant hier soir, je pense qu'on s'est plus fait voler qu'autre chose."
Les deux penalties ne passent décidément pas : "Je n'ai pas envie qu'on nous considère comme des pleureuses mais il y a des choses difficiles à digérer. On a parlé de cette réforme consistant à nettoyer la surface de réparation. Mais à l'arrivée, on est la seule équipe qui est sanctionnée. On perd le Trophée des champions face à Lyon sur ça. Et on se fait siffler deux penalties à Sochaux. (...) Je comprends mieux pourquoi Paris a plus de difficultés à gagner à l'extérieur."
Ce mauvais début de saison ne le décourage pas : "L'essentiel est de rester soudés quoi qu'il arrive. On a besoin de temps même si on ne nous en donne pas. On va continuer à travailler pour tendre vers l'équilibre. Et moi, je ne lâcherai rien."