En octobre 1998, le PSG se déplace à Gerland pour le premier match d'Artur Jorge, de retour sur le banc parisien après le limogeage de Giresse. Paris ouvre le score de manière splendide sur une volée magnifique de Marco Simone (17e). L'expulsion de Ducrocq (34e) freine toutefois l'élan parisien et Cocard égalise après la pause (48e). Mais le geste de Simone restera dans les mémoires.
17 avril 2005 : le PSG est en train de conclure une saison anonyme et n'a plus rien à jouer. A Lyon, il s'agit de faire toutefois bonne figure. Et les Parisiens vont signer un match incroyable de mental. A l'image de Jérôme Alonzo, auteur de plusieurs parades devant les tentatives de Juninho (5e, 8e, 16e, 40e, 89e), Malouda (10e, 36e), Govou (15e), Wiltord (20e, 80e).
Du travail pour le gardien parisien et un certain opportunisme pour les attaquants. Après une barre trouvée par Pauleta (33e), c'est Ljuboja qui a inscrit le seul but du match en contre juste avant la pause (0-1, 45e+2). Jusqu'au bout, Paris tiendra ce succès incroyable.
Le PSG d'Ancelotti, fraîchement arrivé, a livré un gros match pour chercher un nul inespéré. Les Parisiens ouvrent pourtant le score par Hoarau, sur un coup franc subtilement joué en retrait par Ménez (0-1, 21e). Mais c'est ensuite la déferlante devant le but parisien. Gomis (1-1, 34e), Lisandro, sur un contre (2-1, 36e), et Michel Bastos, sur une frappe splendide (3-1, 40e), font plier les Parisiens.
Si les visiteurs réduisent la marque sur un penalty de Nenê avant la pause (3-2, 45e+2), Briand redonne un avantage certain à l'OL en seconde période (4-2, 58e). On pense alors Paris KO. Mais Ceará, sur un tir rasant (4-3, 73e), redonne espoir à son équipe. Le PSG pousse et finit par égaliser à la dernière minute sur une tête de Hoarau (4-4, 90e+4). La joie du banc est incroyable. Un scénario haletant.
Le 12 mai 2013 reste une date marquante pour le PSG, de nouveau sacré 19 ans après son dernier titre de champion. Un titre fêté à Lyon lors d'un succès étriqué mais précieux grâce à un but de Ménez peu après la pause (0-1, 53e). Face à un OL rajeuni, les Parisiens maîtrisent la partie et célèbreront comme il se doit ce sacre.