Selon l'Aveyronnais, le PSG s'est - encore une fois - cru trop fort : "Tout le monde se pose la question : pourquoi un match comme ça. Le mal était peut-être beaucoup plus profond qu'on le pensait. Lorsque le PSG reçoit Valenciennes, on s'est peut-être dit qu'on avait gagné avant de jouer. Comme souvent, on s'est fait un film... Là, on ne peut plus se faire de film. On va jouer le maintien, on le sait. On est plus que jamais au pied du mur. Mais peut-être fallait-il en arriver là pour que tout le monde prenne conscience de la situation. Ce qui me plaît, c'est que les joueurs ne sont pas sans réponse. Ce matin, on a parlé ensemble, avec tout le staff technique. Il y a eu des choses intéressantes de dites."
Dans trois jours se profile déja la réception de Toulouse. Un avantage ou un inconvénient ? "C'est plutôt un avantage car on n'aura pas trop le temps de gamberger. De toute façon, on n'a plus le choix : maintenant, il faut foncer. La défaite face à Valenciennes doit amener les joueurs à un tout autre engagement sur le terrain. Le match de Toulouse ne va pas se jouer sur un plan tactique, c'est dans les têtes qu'il faudra être fort. C'est avant tout un problème d'hommes. Et je suis persuadé que les hommes vont réagir et se retrousser les manches. Avant d'être au Paris Saint-Germain, les joueurs ont tous évolué dans des petits clubs où la lutte pour le maintien était réelle. Ce sont des valeurs que les joueurs ont au fond d'eux et on va le voir. Je ne suis pas Dieu mais j'y crois."
Il y a un an, le coach parisien ne pensait pas se retrouver dans une telle situation. Mais cela ne lui fait pas peur : "Je n'ai pas été recruté pour ça mais jouer pour le maintien, c'est quelque chose que je connais. Je l'ai vécu à Cannes ou à Guingamp par exemple. Il faut savoir que tous les matchs vont être un combat et revenir à une certaine humilité. Maintenant, si tout dépendait de l'entraîneur, ça se saurait... Les appels à la démission des supporters ? Ça me fait mal mais c'est logique. Vous voulez qu'ils s'en prennent à qui ? Je préfère ça et qu'ils laissent les joueurs tranquilles. Il faut que les gens qui aiment le PSG comprennent la difficulté dans laquelle on est. C'est en nous soutenant qu'on remontera la pente. J'aimerais un peu de compassion."