"Une blessure ch..."
Blessé le 30 janvier pour son premier match sous les couleurs parisiennes (contre Valenciennes en Coupe de France, 1-0), Jérémy Clément a du prendre son mal en patience : "Le staff médical m'a dit que c'était vraiment "une blessure ch...", qu'il fallait laisser cicatriser", raconte-t-il. Contraint au repos forcé, Clément n'a repris l'entraînement qu'il y a "une dizaine de jours." "Triste", l'ex-Lyonnais a pourtant du faire le dos rond, en attendant un retour à la compétition qui est intervenu dimanche dernier avec la réserve à Rennes (2-2) : "C'était un peu bizarre au début, j'avais un peu d'appréhension et des douleurs un peu partout. Mais ça s'est passé de mieux en mieux. Dimanche, à Lens, je serai apte à débuter", confie le joueur.
"La situation du PSG fait peur"
A la question "la situation du PSG vous fait-elle peur ?", l'ancien Lyonnais répond par l'affirmative, dans un sourire, avant d'ajouter : "Il faut tout faire pour gagner, comme si on voulait se qualifier pour la Ligue des champions, même si dans notre cas c'est peut-être plus dur mentalement."
S'il assure ne pas regretter son choix d'être venu au PSG alors qu'il se sentait "bien" aux Glasgow Rangers, son ancien club, Jérémy Clément avoue ne jamais avoir pensé "à l'hypothèse de jouer en Ligue 2 la saison prochaine." "Pour l'instant, parler ne sert à rien", poursuit-il.
"Il n'y aura que des batailles"
Face à toute l'inquiétude qui entoure la situation du club, Clément assure : "Il ne faut pas être pessimiste", avant de prévenir : "Il n'y aura que des batailles." Selon lui, le PSG devra s'appuyer "sur les bonnes choses qu'(il) a parfois montrées cette saison" pour enfin engranger des points, et ce dès dimanche. "On peut même gagner à Lens", estime-t-il.
Pour mener l'équipe à la victoire, le milieu récupérateur fait confiance à Paul Le Guen, qui n'a pas changé depuis que les deux hommes se sont côtoyés aux Rangers : "Il fonctionne en essayant d'être droit, honnête."
Des Rangers, le n°23 parisien assure garder un bon souvenir, surtout au niveau de "l'engagement, de l'état d'esprit, de l'idée de ne jamais rien lâcher de la première à la 95ème minute." "En France, on prend plus le temps de jouer", compare-t-il. Mais il ne fait aucun doute que les joueurs de la capitale devront s'inspirer du "fighting spirit" britannique pour ramener de précieux points de leur déplacement à Lens.
