"Dijon, Bruges, Brest, Lille, Real Madrid... le PSG vient d'achever un mois de novembre avec trois victoires, un nul et une défaite. Mais l'essentiel est ailleurs : dans le contenu, Paris a été à la peine. Jusqu'à la caricaturale prestation au Bernabeu où seule la chance a permis à l'équipe de Thomas Tuchel de ramener un nul miraculeux (2-2)," explique d'abord le journaliste.
"Avant, sous Laurent Blanc, lors de la seconde saison d'Unai Emery, ou pendant les six premiers mois de Tuchel, le PSG s'en sortait toujours par le jeu (mais mentalement sombrait parfois). Désormais, cette protection ne l'escorte plus. Paris n'en donne pas pour son argent. Avec autant de talent et de stars sur le terrain, l'exigence est élevée et il ne se passe pas grand-chose ou pas grand-chose sur la durée," ajoute Dominique Sévérac.
"À Brest ou face à Lille, le club de la capitale n'a produit des étincelles que par intermittence. La question colle à Tuchel depuis Manchester United : où est passé le jeu à Paris ? Sa constance, ses enchaînements, son intensité ? À mi-saison, il serait temps que le PSG se sorte et nous sorte de l'ennui," a conclut le journaliste pour Le Parisien.