Ainsi, quand le PSG a manifesté son intérêt pour sa venue dans la capitale, il n'a pu refuser une telle offre : "Paris est le club où j'ai toujours souhaité évoluer. Par le passé, il y avait déjà eu des contacts, mais jamais rien de vraiment concret. Lorsque l'opportunité s'est présentée cet hiver, je ne l'ai pas laissée passer. La présence de Paul le Guen a également pesé dans la balance."
Il n'a pas hésité à quitter le championnat espagnol pour revenir en France où il juge le niveau moins technique, mais plus physique : "Je n'ai pratiquement pas évolué dans le championnat espagnol ! J'ai du faire deux matchs en tant que titulaire... Maintenant, il ne faut pas croire que le championnat de France est plus facile. La Liga est moins éprouvante physiquement, mais d'un niveau technique supérieur. C'est peut-être pour cela que les joueurs espagnols n'évoluent guère au-delà de leur frontière. Il y a plus de contacts et d‘intensité en Ligue 1."
Il est donc revenu dans un championnat qu'il connaît bien, et s'est très bien intégré à l'équipe dans un contexte peu favorable, réussite qu'il ne connut pas à Marseille : "J'ai senti qu'on avait besoin et envie de moi ici. A Marseille, j'ai très vite compris que j'allais être difficilement intégré compte tenu de ma manière d'être. C'est difficilement explicable. A Paris, tant que je donne tout pour le club cela se passera bien, alors qu'à l'OM, dès le départ, j'ai senti que je devais changer ma personnalité pour réussir. Et comme je souhaite rester le même !"
Il en profite aussi pour témoigner sa reconnaissance aux supporters, qui n'auront cessé d'encourager leur équipe malgré les moments difficiles traversés cette saison : "Après la conférence et les entraînements au Parc, je ne me rendais pas encore vraiment compte de ma situation. Lorsque je suis entré sur la pelouse du Parc avec le maillot du PSG sur le dos, j'ai alors pris conscience que je réalisais quelque chose qui me tenait à cœur : j'étais enfin un joueur du Paris Saint-Germain. Le club traversait qui plus est une période difficile et pourtant le public n'avait cessé de nous encourager ce soir-là (PSG-Monaco : 4-2, le 10 février 2007). Le public du Parc est exigeant mais je ne suis pas certain que beaucoup de stades en France auraient ainsi soutenu leur équipe dans une telle situation. On a besoin de cet esprit positif pour aller de l'avant."
Enfin, il n'a pas souffert de vivre dans l'ombre de Pauleta, car le PSG a besoin de nombreux grands joueurs pour réussir dans l'avenir : "Nous évoluons ensemble, le problème ne se pose donc pas. Si le PSG veut avancer, il doit avoir plusieurs attaquants de qualité. Le PSG doit être une équipe s'il souhaite progresser. Les intérêts personnels des uns ou des autres doivent passer après ceux du club."
Quant à ces idoles lorsque, plus jeune, il supportait le PSG : "George Weah et Leonardo, chacun à leur époque !"
