Licencié par le PSG en début de saison, Vikash Dhorasoo n'a pas réussi à trouver une opportunité dès le mercato d'hiver. La faute à une blessure contractée courant janvier qui l'a handicapé durant près de deux mois : "Je me suis blessé lors d'un entraînement à Fulham alors que j'aurais du signer mon contrat dans la journée...", déclare le joueur passé par le Milan AC au site lequipe.fr.
"Je n'avais pas envie de jouer en Ligue 2"
Sérieusement touché à la cheville, l'ancien Parisien a malgré tout continué à attiser la convoitise de quelques clubs. "Parme, par exemple, était intéressé cet hiver, malgré mon indisponibilité. Mais quand ils ont vu que j'allais être éloigné un petit bout de temps, ils ont laissé tomber. Ma blessure a remis en cause les autres propositions que j'avais."
L'hiver dernier, Vikash Dhorasoo a également été sollicité par le RC Strasbourg de Jean-Pierre Papin. Mais cette fois, le refus est venu de lui : "Je n'avais pas envie de jouer en Ligue 2. J'avais aussi des propositions de clubs de Ligue 1, mais après ce qu'il s'est passé avec le PSG, je me voyais mal rester en France."
"Je suis ouvert à tout"
L'ouverture imminente du mercato d'été survient telle une délivrance pour le Mauricien. Lui se tient prêt : "Pour l'instant, je me prépare physiquement, au cas où on m'appellerait pour effectuer des tests. Je veux être prêt pour la nouvelle saison." Après quelques mois d'inactivité, le milieu relayeur place-t-il toujours la barre aussi haut ? "Non, je suis ouvert à tout. Pour l'instant, le marché des transferts vient de commencer. Je me donne du temps pour réfléchir, en espérant avoir des propositions aussi intéressantes que cet hiver. Je sais que ça sera compliqué, mais pourquoi pas..."
Affirmant avoir des propositions de clubs italiens, anglais et émiriens, Dhorasoo reconnaît peser le pour et le contre entre les arguments sportifs et financiers qui lui sont présentés : "A mon âge, je ne peux rien négliger. Je trouve par exemple que c'est un privilège qu'un club qatari puisse s'intéresser à moi, surtout à un salaire intéressant. Maintenant, je suis en situation d'attente. Je n'ai pas envie de faire n'importe quoi."
"Je suis parisien et j'habite Paris"
Huit mois après son licenciement, celui qui a obtenu deux titres de champion de France avec l'OL évite soigneusement d'évoquer son douloureux épilogue dans le club de la capitale, de peur que des paroles puissent lui être reprochées aux prud'hommes. "Je n'ai pas envie de revenir là-dessus parce qu'il y a un procès qui est en cours. C'est toujours délicat de parler de ça. Après, c'est sur que j'aurais évidemment préféré que ça se termine d'une autre façon."
Celui à propos duquel Alain Cayzac a déclaré qu'il aimait "Paris, pas le PSG" affirme continuer de s'intéresser aux résultats de son ancien club : "Je suis parisien et j'habite Paris. En plus, mon ami Péguy a signé là-bas. Je suis content qu'ils se soient maintenus." On pourrait penser que le licenciement de Guy Lacombe, en février dernier, ait pu été ressentie comme une vengeance personnelle pour l'ancien international. Ce dernier s'en défend : "Je n'ai pas pour habitude de souhaiter du mal aux gens. Quand je pars, en général, je ne me retourne pas. Pour moi, être rancunier, c'est d'abord se faire du mal à soi-même...", philosophe-t-il.