Après une défaite 3-0 sur tapis vert, car Laurent Fournier a joué alors qu'il était suspendu, le PSG s'est largement imposé 5-0 lors d'une soirée mémorable que nous raconte Algérino, titulaire ce soir-là : "Le groupe avait de l'expérience à cette époque en ayant été en finale de Coupe d'Europe deux fois de suite. Le collectif était là, même avec de nouveaux joueurs et des jeunes. Il y a eu une forme de challenge qui nous a été proposé. On se retrouve pénalisés et cette Ligue des champions s'éloignait.
Il y avait des joueurs qui avaient été en demi-finale de cette compétition (1995) et il était important pour eux de la retrouver. Les planètes se sont ainsi alignées. Jouer des matches à enjeux aussi importants était une habitude pour tous nos joueurs. Moi je me suis mis au diapason et laisser les solistes s'exprimer comme Leonardo, Raï, Simone et autres".
Le latéral est également revenu sur l'ambiance incroyable du Parc : "Pour moi, dans ces matches-là, au Parc, on a obligatoirement la chair de poule, les tympans en prennent un coup. Grâce à cette ambiance, on arrive à se transcender et à jouer au-delà de nos capacités. (Son rapport avec le stade) Je n'avais pas d'appréhension par rapport au Parc. Effectivement, il y avait un aspect négatif avec la violence de certains. Mais au contraire, j'étais surmotivé à chaque fois".
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