Le contexte...
Sortant d'un mois d'aout assez mitigé pour ne pas dire médiocre, les Parisiens profitent des quinze jours de trêve internationale pour se régénérer et retrouver la confiance. Après un match amical gagné 1-0 face à Caen sur un but de Pauleta, les joueurs de la capitale se préparent pour la venue de l'OM avec beaucoup d'envie et de détermination et font appel au public pour qu'il joue son rôle de douzième homme à fond. Un tifo géant dans tout le Parc est prévu à cet effet...
Les performances : l'humiliation puis un léger redressement...
Dans un Parc archi-comble, la tension est palpable sur le visage des joueurs à leur entrée sur la pelouse pour la venue de l'OM. Yepes affecté par son statut de bouc émissaire des arbitres a l'air ailleurs et va passer une bien sale soirée. Les arbitres ne sont pas en reste puisqu'ils vont inaugurer à une heure de grande écoute leur opération de « nettoyage des surfaces », se servant de cette affiche médiatique pour faire passer leur message. Assez pathétique au vu des penalties très généreusement accordés en première période, un pour chaque équipe. Le score sera de 1-1 à la mi-temps malgré une domination parisienne et de belles actions.
En deuxième période, par manque de fraîcheur physique, Paris va craquer et l'OM de bénéficier d'un nouveau penalty cette fois-ci logique pour une faute de Yepes sur Niang. Nasri transforme en deux temps avant que Pagis ne crucifie le PSG suite à un service en or de Ribéry. 3-1 pour les visiteurs du soir, le score est lourd et l'OM se venge en quelque sorte de sa finale perdue comme l'équipe de France quelques jours auparavant...
Peut-être encore sous le coup de cette humiliation, les Parisiens effectueront un match indigne d'une équipe professionnelle chez les amateurs de Derry City pour le compte de la coupe UEFA. Un 0-0 sur toute la ligne même si les joueurs et le coach Lacombe insisteront sur la très belle ambiance régnant en Irlande.
Quelques jours plus tard, l'ambiance est tout autre au stade Louis II de Monaco avec des supporters n'ayant pas encore atteint la majorité pour la plupart. Au terme d'un match courageux à défaut d'être spectaculaire, les hommes de Lacombe l'emportent 2-1 sur des buts de Rozehnal et Hellebuyck. Une première victoire à l'extérieur depuis le 20 novembre 2005 pour le PSG et le premier succès en déplacement de l'ère Lacombe.
Au cours de ce mois de septembre, les joueurs parisiens enchaînent beaucoup de rencontres entre la L1, l'UEFA et la coupe de la Ligue. Afin de faire souffler les joueurs, Lacombe fait confiance aux jeunes, grande nouveauté de cette saison. Larrys Mabiala et Clément Chantôme encore habitués aux joutes de la CFA quelques mois auparavant vont jouer la rencontre face à Lorient en coupe de la Ligue. Soucieux de laver l'affront de la défaite 3-2 en début de championnat face à ces mêmes adversaires, les Parisiens ne vont pas paniquer après l'ouverture du score bretonne et vont l'emporter de belle manière 3-1 avec un doublé de Pauleta et un but de Pancrate.
Le matin du match, Vikash Dhorasoo s'exprime dans les quotidiens l'Equipe et le Parisien-Aujourd'hui affirmant que Lacombe a menti sur son état de santé. Déclaration malheureuse le matin d'un match qui sera sans saveur avec un 0-0 à la clé même si Nancy aurait mérité d'empocher les trois points si l'attaquant nancéen Dosunmu n'avait pas mangé la feuille.
Cayzac et Lacombe rebondiront sur cette affaire Dhorasoo, le président invoquant le manque de respect du joueur envers le groupe et le fait qu'il se sanctionne tout seul alors que le coach parisien reprendra même toutes les déclarations de l'ex-international français le lendemain de la rencontre afin d'insister sur le manque de performances satisfaisantes du joueur pour expliquer sa mise à l'écart. Etonnant quand on s'aperçoit qu'il a fait partie des moins mauvais face à Lille et l'OM.
A la suite de l'affaire Yepes, voici un deuxième joueur confronté à des problèmes cette fois-ci avec le club.
Et c'est dans ce contexte particulier que les Parisiens accueillent Derry. Plus que le score en faveur de 2-0 pour Paris, c'est bel et bien l'ambiance confraternelle, assez rare en football, ayant régné entre Parisiens et Irlandais qui va marquer, chaque camp reprenant les chants de l'autre. Une magnifique atmosphère qui va contraster avec les nombreux évènements à venir...
Le climat...
Confrontés à ces soucis en plus de résultats en dents de scie, les joueurs ne sont pourtant pas au bout de leurs surprises, la saison parisienne ne fait que commencer.
Si Paris s'est qualifié en UEFA et en coupe de la Ligue, il demeure 13ème du championnat à la fin septembre.
