"J'ai 18 ans. Je n'étais pas timide, j'amenais cette joie qui a toujours été en moi. Je suis également très respectueux. On ne m'entend pas, j'obéis, je regarde. J'étais en admiration devant tous ces grands joueurs : Dominique Bathenay, Dominique Rocheteau, Jean-Pierre Adams... J'évitais de commettre la moindre faute. Je restais à ma place, je refusais de m'enflammer. En revanche, sur le terrain, je me lâchais," a expliqué Fernandez dans le Parisien.
Avant de rappeler sa détermination : "Je voulais montrer que j'avais de l'envie, de la motivation. A chaque match, je remettais ça. Je finissais mort de fatigue, mais je ne voulais pas que l'on dise que je me reposais sur mes lauriers. Les gars du centre de formation voulaient m'emmener en boîte de nuit. Je refusais, il fallait que je récupère, j'étais épuisé. Je ne voulais pas sortir. J'étais hyper concentré sur mon travail. Je voulais mettre tous les atouts de mon côté."