"La Ligue des champions avait déjà évolué à l'époque puisqu'on invitait les deuxièmes. C'était déjà une façon de contrer ce projet de Super League qui traîne dans les cartons des grands clubs européens depuis quasiment 30 ans. Nous y voilà arrivé. Moi, évidemment, je crie avec les autres. Je préfère un football ouvert à tous", a raconté dans un premier temps Stéphane Bitton sur les ondes de la radio France Bleu Paris.
"Mais je dis attention ! On est dans une forme d'hypocrisie, on est dans un monde qui a sacrément évolué. La pandémie a mis les clubs à plat. Ils cherchent des moyens financiers, ils paient très cher les joueurs. Comment imaginer le PSG ne pas être des quinze qui vont faire le foot en Europe si le projet va au bout", a poursuivi le journaliste.
"Le PSG se bat depuis 10 ans pour être dans le cercle très fermé des plus grands. On est dans un problème purement politique. Aujourd'hui, le PSG n'a pas dit non, et n'a pas encore dit oui au projet. C'est un vrai dilemme de refuser d'accrocher le bon wagon si bon wagon il y a", a rajouté le chroniqueur.
"C'est le sens de l'histoire. Le PSG est dans une position d'attente et d'observation. Moi je ne crois pas trop aux sanctions. Ce sont les joueurs qui font les matches et les clubs qui les paient. Quelles seraient des compétitions sans ces joueurs", a conclu Stéphane Bitton.