Le journaliste de L'Equipe a tenu les propos suivants : "Neymar, le roi virevoltant, désorientant, insaisissable, un brin irritant, est mort, vive Neymar, cet attaquant altruiste, ce passeur incomparable, qui flaire le jeu mieux que les autres et peut, sur un contrôle, une touche, un coup d'œil, transformer un ballon en or."
Avant de rajouter : "Il l'a fait par séquences, cette saison, mais par séquences seulement puisque sa blessure à une cheville a différé sa montée en puissance. Il a surtout montré que son gout pour le jeu et son appétit pour la gloire étaient intacts."
Et de conclure : "Il serait injuste de ne pas porter à son crédit l'acharnement qu'il a mis au travail, cet hiver, pour revenir à la compétition plus vite que prévu. Avec la Coupe du monde en ligne de mire, le Brésilien sait que son histoire peut prendre un nouveau virage, que les jeux ne sont pas faits. Il est trop orgueilleux pour acter son déclin et en être le spectateur impuissant."