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PSG : Qui va payer les pots cassés ?

Publié le 16 Décembre 2007 à 11h59 par Ludovic FRANCISCO
PSG : Qui va payer les pots cassés ?
Président, entraîneur, joueurs... Ils sont tous aujourd'hui touchés de plein fouet par la crise qui frappe le club. Pour relever Paris, clairement menacé de relégation, les changement s'imposent d'eux-mêmes. Mais qui va en subir les conséquences ?

Le journal "L'Equipe" se pose aujourd'hui cette question. Hier, en début de soirée, Alain Cayzac a annoncé que des décisions seraient prises avant le déplacement à Saint-Etienne, dimanche prochain, lors d'un conseil d'administration. Mais qui concerneront-elles en premier lieu ?

La démission du président ?

Hier soir, le président du PSG a expliqué au cours d'un entretien avec Sébastien Bazin, dirigeant de Colony Capital Europe, qu'il était prêt à céder son fauteuil si les actionnaires l'estimaient nécessaires. Bazin s'y serait opposé. Et si Alain Cayzac profitait du conseil d'administration, qu'il a lui-même réuni, pour annoncer sa démission, le représentant de Colony Capital émettrait un refus, si du moins l'on en croit le quotidien sportif. "L'actionnaire décisionnaire estime toujours que ce n'est pas un changement de président qui redonnera des couleurs à l'équipe", précise le journal. Un bémol toutefois : Walter Butler, président de Butler Capital Partners, n'afficherait pas un soutien aussi indéfectible à Cayzac.

Un changement d'entraîneur ?

La situation de Paul Le Guen sera forcément évoquée à l'occasion du conseil de crise. Son remplacement par des techniciens actuellement sans contrat (Deschamps, Fernandez, Tigana) sera peut-être abordé. Mais, contre toute attente, il semble que "comme dans le cas du président, Paris ne s'oriente pas vers un changement d'entraîneur", croit savoir "L'Equipe". A cela, deux raisons. La première est que Paul Le Guen, comme il l'avait dit et répété à l'issue de la défaite contre Caen (0-1), ne démissionnera pas de son propre chef. La seconde est que les actionnaires eux-mêmes ne sont pas convaincus qu'il s'agisse là de la meilleure solution. Et si l'idée de recruter un manager général pour épauler le Breton les a effleurés, ils ont bien conscience que ce serait là un désaveu vis-à-vis de l'homme qu'ils ont eux-mêmes nommé.

Un renforcement de l'effectif ?

C'est cette troisième piste qui paraît aujourd'hui avoir la préférence des dirigeants. La 18e place au classement, le bilan désastreux à domicile (4 points pris sur 30 possibles !) ne peuvent qu'être amputés aux joueurs. Mais alors, qui a failli ? La politique jeuniste des dirigeants a clairement montré ses limites : les jeunes du PSG n'ont pas, ou pas encore, l'étoffe pour permettre à Paris de jouer ne serait-ce que le milieu du tableau. Les cadres sont encore plus exposés : hormis Rothen et Clément, les vétérans (Landreau, Pauleta, Yepes, Armand, Luyindula, Frau, Camara) ont tous failli à un moment ou à un autre. Des départs s'imposent.

Mais qui pour les remplacer ? Dans l'émission "Larqué Foot", diffusée ce dimanche sur les ondes d'RMC, Rolland Courbis a affirmé que ce dont le PSG avait le plus besoin pour se sauver, ce n'était "pas seulement des recrues", mais "de véritables renforts". "Aujourd'hui, je pense qu'il faut au PSG trois gros renforts au mercato, mais quand je dis des renforts, ce n'est pas trois jeunes pour l'avenir, mais trois joueurs avec du potentiel et du caractère", a-t-il ajouté. Comprenez : Gouffran (5 buts cette saison) ne suffira pas. Pour les obtenir, si ces joueurs existent, les actionnaires devront mettre la main au porte-monnaie. On sait que Tiago, Baros et maintenant Fred ont été approchés. Paris aura-t-il les moyens d'enrôler ces joueurs ?

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