Landreau (3) : Où est le Landreau du début de saison ? Depuis ses bourdes en équipe de France, le portier parisien a perdu en sérénité. Il est carrément hors de sa surface lorsque Elmander fut lancé en profondeur. Ne s'entendant pas avec Camara, il laissa le Suédois marquer dans le but vide. Il assiste impuissant à la seconde réalisation toulousaine. Peu de travail par ailleurs.
Ceará (5) : Une très bonne participation offensive où il n'a pas hésité à monter dans son couloir. Mais défensivement, il demeure inquiétant et s'est fait enrhumer par Elmander sur le deuxième but. Remplacé par NGog (90e) entré trop tardivement, c'est le cas de le dire.
Camara (3) : D'abord manquant une relance pratiquement au milieu de terrain qui a amené le poteau d'Elmander, quelques minutes plus tard, il veut remettre de la tête pour Landreau avec les conséquences que l'on sait. Par la suite, il aura l'occasion de se rattraper mais manqua à deux reprises la cible (45e, 45e+1).
Yepes (5.5) : Des gestes défensifs bien sentis de la part du Colombien. Il n'a jamais paru perturbé par la puissance d'Elmander et n'a cessé d'encourager ses coéquipiers. Il finit avant-centre et provoqua le penalty de la dernière minute.
Armand (5) : Une prestation sans éclats où il n'a pas eu véritablement d'adversaire direct. Il aurait pu être tout de même expulsé pour une faute en position de dernier défenseur sur Bergougnoux. Offensivement, il a combiné avec Rothen par intermittence mais manque de qualité de centre.
Chantôme (5) : A un poste qui n'est pas le sien, il a fait de son mieux et a libéré le couloir à Ceará. Il s'est sorti de situations difficiles grâce à une bonne tenue de balle mais il n'a jamais joué vers l'avant. Remplacé par Diané (59e) qui a fait de bonnes percées dans l'axe mais a souvent effectué les mauvais choix hormis sur une passe pour Pauleta qui buta sur Douchez (76e).
Digard (5.5) : Le milieu parisien a fait du bien dans l'entrejeu. Par sa combativité, sa puissance physique, il fait la paire avec Clément, plus frêle. Permutant quelque fois avec Chantôme en première période, il a souvent pris le couloir pour apporter le surnombre. Mais encore du déchet dans ses transmissions même s'il a été l'auteur d'une belle ouverture pour Pauleta, mal négociée.
Clément (6) : Toujours aussi infatigable, il a couru pas mal de kilomètres pour colmater les brèches. Au plus fort de la domination parisienne, il aurait du délaisser son poste pour apporter des solutions dans les intervalles.
Rothen (6) : Conspué par le Kop de Boulogne, il ne s'est pas démonté et a effectué une belle première période. Il distribua deux caviars pour Pauleta (26e) et Luyindula (31e) qui n'en ont pas fait bon usage. Une activité de tous les instants dans son couloir même s'il baissa de pied en seconde période. Un départ du meilleur joueur parisien du moment ferait mal...
Luyindula (4.5) : Le buteur à Auxerre fut assez fantômatique, une seule occasion sur service de Rothen où il buta sur Douchez. Remplacé par Gallardo (59e) qui a incontestablement apporté par sa technique, ses prises de balle et ses transmissions dans les espaces. Son aisance balle au pied mériterait d'être revue à Saint-Etienne.
Pauleta (4.5) : Il avait beaucoup d'envie en haranguant ses partenaires dès le début du match. Mais hormis cette belle tête qui s'écrasa sur le poteau et cette tentative qui échoua sur Douchez à un quart d'heure de la fin, le capitaine parisien n'a pas pesé sur la défense toulousaine. Buteur sur penalty en fin de match (90e), il devient officiellement le meilleur buteur de l'histoire du club parisien.
Le Guen (5) : Le coach parisien a voulu reconduire Chantôme à droite dans l'entrejeu et mettre Luyindula aux côtés de Pauleta. La première période peut lui donner raison même si le milieu parisien a connu des difficultés à se situer. Les changements qu'il a effectué ont apporté plus de dynamisme au jeu parisien sans être efficace. L'entrée de NGog aurait été plus judicieuse plus tôt dans la partie.
Arbitrage sobre de Monsieur Bré (4.5) même s'il aurait pu siffler un penalty pour Paris en fin de première période sur une main toulousaine dans la surface.