Toujours présent sur le terrain - au propre comme au figuré -, Clément l'est moins sur le plan médiatique : "Ça ne me dérange pas de ne pas être plus mis en avant. Ça correspond à ma personnalité. De toute façon, un footballeur est d'abord là pour jouer sur le terrain. Ce qu'il se passe autour, ce n'est pas vraiment de notre domaine. Nous, ce qu'on nous demande, dans mon esprit, c'est d'être bon sur le terrain, de tout faire pour faire de bons matches et d'aider l'équipe à gagner."
Lorsqu'on lui rétorque qu'un joueur du PSG n'est généralement pas du genre discret, le milieu de terrain se montre évasif, puis clair : "Je ne sais pas... Chacun sa personnalité."
N'a-t-il pas envie de se mettre un peu plus en avant ? "Je ne suis pas fan, je préfère qu'on me laisse tranquille. Un joueur de foot, pour moi, doit plus s'exprimer sur le terrain qu'en dehors. Je ne vais pas faire plus d'interviews ou de trucs en dehors pour que les gens me reconnaissent. Ça ne m'intéresse pas et je n'ai pas envie de faire ça."
Le natif de Béziers entretient une relation particulière avec Paul Le Guen : "C'est vrai que j'ai connu trois clubs différents avec lui donc c'est normal que... (Il ne termine pas sa phrase). Je pense qu'il est satisfait de ce que je donne sur le terrain et puis, voilà. Il me fait confiance. Moi, en retour, j'apprécie de savoir à quoi m'en tenir avec lui. Ça ne va pas plus loin et c'est vraiment très professionnel. (...) C'est quand même lui qui m'a lancé à Lyon, puis m'a fait jouer aux Rangers et à Paris. Après, moi, j'ai ma personnalité. Lui la sienne."
Depuis deux saisons, Clément évolue dans des contextes particuliers : "A Lyon, le club est plus habitué à gagner et enchaîner les victoires. Maintenant, je ne dis pas que ces deux dernières saisons resteront comme des échecs. Moi, j'ai bien aimé mon parcours aux Rangers et j'aime bien aussi celui au PSG donc..."
L'ancien Lyonnais reconnaît que le fait de quitter le Rhône l'a aidé à progresser : "A Lyon, j'étais à côté de chez moi, c'est là où j'ai débuté... Pour grandir, pour franchir un pallier, j'avais besoin de quitter Lyon et de faire mes preuves un peu ailleurs."
Enfin, le milieu défensif attend évidemment le clásico avec impatience : "Que ce soit Lyon - Saint-Etienne, Rangers - Celtic, ou Marseille - Paris, ça reste de gros derbies. C'est vraiment intéressant. Quand on est joueur, on rêve de disputer de telles rencontres, avec autant de pression. Ce sont de bons matches à jouer !"