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PSG : Cayzac a un plan en sept points pour 2008-2010

Publié le 17 Février 2008 à 11h35 par Jool
PSG : Cayzac a un plan en sept points pour 2008-2010
Le président du Paris Saint-Germain Alain Cayzac a répondu aux questions de "L'Equipe", évoquant divers sujets, tels sa relation avec Paul Le Guen, les actionnaires, ou encore l'avenir. Sur ce point, l'ancien publicitaire indique qu'il a un plan "très bien foutu" pour 2008-2010 et se montre "extrêmement optimiste" pour la saison prochaine.

Les transferts

"Paul Le Guen et moi, on aime bien avoir toutes les données avant de trancher. Jusqu'à huit jours de la fin, on ne voulait pas se précipiter. Le mercato, ce ne sont pas des achats d'impulsion. Quand on va vite, comme pour Hoarau, c'est vraiment parce que la concurrence sur ce dossier nous y oblige. (...) [Le Guen et Roche] ont chacun leur tempérament et c'est parfois à moi de rassembler les gens pour qu'ils discutent. Mais ils se respectent. La façon dont ça fonctionne entre Le Guen et Roche n'est pas un problème. Le problème, c'est de faire des bons choix, surtout par rapport à notre situation financière et à l'état de notre masse salariale."

Paul Le Guen

- La communication extérieure : "On est complémentaires ! Il n'y a pas de lutte médiatique entre nous. (...) Quand vous le choisissez, vous savez qu'il aura peu de contacts avec les médias."

- Le dialogue interne : "Vous savez, mon premier employeur, qui était américain, voulait que nos rapports ne dépassent pas une page. Plus les gens sont synthétiques, plus je suis content. C'est vrai qu'avec Le Guen, je ne vais pas passer trois heures à parler de la pluie et du beau temps, mais ce n'est pas un problème. Disons qu'avec lui, parfois, les rôles s'inversent curieusement. D'habitude, les présidents sont soucieux des deniers alors que les entraîneurs mettent la pression pour recruter. Ici, avec Le Guen, c'est un peu le contraire..."

- Le travail du coach : "C'est un excellent entraîneur. On peut toujours critiquer les résultats de cette saison mais je n'oublie pas que, l'an passé, ce sont les choix de Le Guen qui nous ont permis de nous maintenir lors des neuf dernières journées. Je suis d'accord aussi avec sa volonté de donner du poids aux jeunes joueurs formés au club et de recruter des internationaux Espoirs."

Un classement qui inspire "un peu de satisfaction"

"On marque plus de buts et on en prend très peu. Après, il y a forcément une inquiétude parce qu'il y a très peu d'écart entre le cinquième et le dix-huitième. En fait, si on a encore du mal cette saison, c'est parce que la saison dernière a laissé plus de traces psychologiques que ce qu'on imaginait. L'été dernier, quand on a repris, on n'avait pas encore fait le deuil de ce qu'il s'était passé..."

Les actionnaires

- Le changement récent (Colony Capital est devenu l'actionnaire majoritaire) : "C'est plus simple et ça rend le club plus solide. Il est toujours mieux d'avoir un actionnaire de référence, pour la gestion quotidienne comme pour la stratégie à long terme. Après, sur les personnes, chacun a son point de vue."

- Sa situation personnelle : "Si j'avais « sauté », ce n'aurait pas été pas un problème. Ce qui m'intéresse, c'est l'intérêt du club et l'opinion que j'ai de moi-même, pas de rester en place à tout prix. La saison passée, avec Butler, il y a eu un moment où on n'était pas sur la même longueur d'onde. C'était un peu dur. Mais je ne me suis jamais senti en danger. Souvent, je lis dans les journaux « Cayzac va-t-il sauver sa tête ? »... Mais ma tête, elle serait peut-être sauvée si je n'étais pas au PSG..."

L'avenir : "Je suis extrêmement optimiste"

"Je suis extrêmement optimiste pour 2008-2009. J'espère qu'on atteindra l'équilibre financier dans un an. Je vais bientôt présenter un plan au conseil d'administration du club. Un plan très bien foutu, important. Il concernera la période 2008-2010 et couvrira tous les domaines. C'est un vrai projet d'entreprise en sept points : finances, sécurité, projet sportif, communication, marketing, produits dérivés, développement à l'international."

Le hooliganisme

"Je pense que le pire est derrière nous. On a fait beaucoup d'efforts sur la sécurité. Les interdictions de stade ont beaucoup pesé dans l'amélioration de la situation. L'identification des abonnés, aussi. Mais il y a toujours des dérives possibles. Je ne veux pas résumer mon bilan au règlement de la question des supporters. Mais, après le décès de Julien Quemener (le 23 novembre 2006), j'ai vraiment cru à la mort du club. J'ai tenu le coup et j'en suis vraiment fier. Parce que si je n'avais pas tenu le coup..."

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