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PSG : Ceará – "Je me sens un peu Français"

Publié le 22 Février 2008 à 10h42 par Ludovic FRANCISCO
PSG : Ceará –
Il y a cinq mois, contre Monaco, Ceará disputait ses premières minutes de jeu sous les couleurs du PSG. Aujourd'hui titulaire au poste de latéral droit, le Brésilien a accepté, pour "Le Parisien", de dresser le bilan de sa saison dans le club de la capitale. Avec franchise et disponibilité.

Son but contre Rennes (1-3) :

"C'était ma première titularisation (en championnat) et j'ai marqué ! Ce but m'a certainement donné du crédit auprès de Paul Le Guen. Depuis cette date, je n'ai jamais été mis sur le banc." Le joueur rappelle qu'il a également été passeur décisif à deux reprises, d'abord contre Strasbourg (2-1) puis contre Saint-Etienne (1-0).

Son erreur fatale contre Caen (0-1) :

"Je dois admettre que j'ai connu pas mal de mauvais moments. Il y a ce match contre Caen (0-1) où on perd à cause de moi. Puis les autres défaites et la situation difficile du club. Je ne pensais pas vivre une telle saison ni même qu'on allait devoir se battre pour rester en Ligue 1. Il y a trop d'erreurs dans notre jeu, et je parle aussi pour moi. Parfois, mon marquage est trop approximatif. Je suis énervé qu'on ne parvienne pas à relever la tête."

Les lusophones du PSG :

"Je suis moins seul maintenant. Je vais pouvoir avoir une vie sociale plus étoffée, organiser des dîners avec eux. A cause de la barrière de la langue, je n'ai pas vraiment de relations avec les autres."

Son avis sur Everton et Souza :

"Everton, même s'il a un bon potentiel, doit faire ses preuves. Quant à Souza, il lui faut encore quelques matchs pour avoir le rythme. Je suis content qu'il joue milieu droit. C'est plus simple pour communiquer. Mais parler la même langue n'empêche pas les ratés ! A Marseille, je lui ai demandé trois ou quatre fois la balle mais il a fait d'autres choix."

Le mal du pays :

"Les deux premiers mois ont été très difficiles. Je me souviens de ma fille qui, à l'école maternelle, n'arrêtait pas de pleurer. Ça me brisait le coeur, surtout que pour moi ce n'était pas simple non plus. La langue, les habitudes alimentaires, la culture : tout était si différent... Ma femme a tenu le coup grâce à Internet notamment. Elle communique beaucoup avec sa famille via MSN."

Son intégration :

"Aller à la messe nous a aidés à nous insérer en France. On a appris à aimer ce pays et cette ville. Aujourd'hui, je peux même dire que je me sens un peu Français."

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